Julien a 37 ans. Il est naturaliste et ornithologue.

Julien a entamé son parcours professionnel il y une petite quinzaine d’années par des travaux portant sur l’écologie urbaine au sein du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Il a ensuite travaillé pendant cinq ans à l’Agence Régionale pour la Biodiversité d’Île-de-France en tant que chargé de mission naturaliste. Installé à Arles depuis 2015, il poursuit mon parcours de naturaliste, spécialisé dans l’ornithologie, en travaillant régulièrement avec les structures locales (Tour du Valat, Marais du Vigueirat, ONCFS…) en tant qu’indépendant ou sur des missions ponctuelles. En recherche constante de nouveaux partenariats, son profil oscille volontairement entre le travail de terrain (inventaires, suivis), la recherche scientifique (biologie de la conservation) et la sensibilisation (événements publics).

La raison de sa participation à CHANGEONS d’AVENIR? Une préoccupation quotidienne, partagée par tant d’autres aujourd’hui, sur des modèles sociaux et environnementaux existants dans lesquels il ne se retrouve pas et qu’il convient de remanier rapidement compte tenu du contexte que l’on connait aujourd’hui (urgence climatique notamment). De ce constat inquiétant, il retient avant tout l’enthousiasme qui émane de cette démarche qui consiste à inventer collectivement de nouveaux modèles. Voilà pourquoi il essaie, à son rythme, encouragé par ce mouvement porté par des gens compétents, sincères et désintéressés, de passer du statut de spectateur /commentateur à celui d’acteur. Par ailleurs, l’échelle municipale lui semble parfaitement adaptée à sa conception de l’engagement politique. Elle s’appuie moins sur de la politique dite “politicienne” qui repose plus souvent sur des stratégies de communication que sur des actions concrètes, et elle permet de donner de la visibilité à des collectifs citoyens comme “CHANGEONS d’AVENIR” qui cherchent avant tout à (re)mettre de l’intérêt commun dans les politiques qui régissent notre quotidien.

Arles dans 10 ans ?

Entièrement recouverte par une eau à 55 degrés, chargée en algues toxiques du fait de l’eutrophisation, qui, par leurs émanations auront décimé l’ensemble de la vie terrestre ?? WOW ! j’en sais rien… J’aime cette ville notamment pour sa dimension abordable et son remarquable dynamisme. J’aimerais qu’elle garde ces atouts mais j’aimerais aussi qu’à l’avenir elle s’aborde beaucoup plus à pied ou à vélo partout et qu’elle devienne bien plus végétale. J’aimerais une meilleure mixité et connexion du territoire, un décloisonnement des différents quartiers issus d’une stratégie commune d’amélioration de la qualité de vie pour tous, impliquant obligatoirement une distribution bien plus équitable des financements publics par secteur géographiques. A l’échelle de la commune, j’aimerais qu’Arles innove et devienne un exemple en matière de consommation d’espaces, d’énergies, de denrées, que la préservation de son patrimoine naturel et culturel soit à la hauteur du rayonnement international qu’ils représentent respectivement et des responsabilités que cela implique.”