Notre projet pour la ville s’articule autour de grands thèmes transversaux. Ils constituent des objectifs, des horizons, qui vont nous permettre de construire un territoire plus respectueux de l’environnement, de notre santé, de notre qualité de vie, tout en redynamisant l’économie locale.

Ces objectifs ne pourront se mettre en place qu’avec la validation et l’adhésion du plus grand nombre.

L’ampleur des défis écologiques et sociaux qui nous attendent nécessite un changement profond dans nos modes de vie, mais au-delà, dans la façon même de concevoir la politique. Les citoyen.ne.s ne peuvent plus être les usagers d’une ville qui serait décidée par d’autres. Ils doivent pouvoir participer pleinement à la gouvernance du territoire pour garantir le bien commun aujourd’hui et pour les générations à venir.

Les espaces naturels représentent un grande partie du territoire de la commune et les outils de protection sont nombreux. Néanmoins, de nombreuses menaces pèsent sur la biodiversité locale qui subit, comme ailleurs, l’impact des activités humaines.

L’urbanisation croissante des territoires se fait aujourd’hui au détriment des terres agricoles. Ces dernières jouent pourtant un rôle majeur, tant du point de vue du potentiel nourricier que du point de vue des services écosystémiques.

Le territoire est aujourd’hui façonné par et pour la voiture et les alternatives pour s’en libérer sont trop rares. L’espace public en est devenu invivable : bruit, pollution, danger… De plus, l’absence de transports en commun performants et d’une politique de développement des modes de déplacements actifs (piétons et cyclistes) renforce les inégalités sociales et territoriales.

Le patrimoine recouvre des réalités qui vont bien au-delà de la consécration de sites historiques et culturels. Il fait partie intégrante du mode de vie des habitants et constitue une source d’identité et de cohésion. C’est un héritage qui se transmet. La conservation de notre patrimoine est un engagement non pas envers le passé, mais envers l’avenir.

Arles est une ville culturelle riche dont il faut défendre le service public, sa diversité et les moyens de son exigence. Le service public culturel et le milieu associatif culturel sont les pierres angulaires de la constitution, que nous souhaitons, d’un outil de culture populaire et ouvert à la fréquentation du plus grand nombre.

Dans un contexte d’urgence environnementale, l’aménagement du territoire a un rôle majeur à jouer. De nombreux leviers peuvent être actionnés localement afin de limiter notre impact sur l’environnement et sur notre santé : aménagement des zones publiques, rénovation de l’habitat et des bâtiments publics, défense de l’accès au logement…

Nous prêterons une attention particulière aux rôles de la mairie en matière d’éducation. La mairie est en charge de certaines prérogatives qui doivent être améliorées et étendues si nous voulons construire une politique éducative ambitieuse et construire avec l’ensemble des personnes concernées une véritable éducation à la transition écologique.

Depuis bien trop longtemps notre économie est basée sur la croissance et la pensée que nos matières premières sont inépuisables. Une croissance infinie dans un monde fini n’est pas possible. Nous devons à notre échelle changer ce dogme pour nous orienter vers une économie circulaire et humaine, qui permette aux richesses crées sur le territoire, d’y rester.

Vecteur de cohésion sociale, de valeurs humaines, d’épanouissement personnel et essentiel pour notre santé, la pratique du sport doit être accessible à tous les publics de manière égalitaire, et doit se faire dans des locaux décents, adaptés à tous et disponibles au plus grand nombre.

Notre ambition en matière de réduction des déchets et de recyclage ne se limite pas au respect de la règlementation. Il s’agit d’une volonté forte que nous portons au sein d’un programme largement dédié à la prise en compte de l’environnement et de l’humain.

Les facteurs d’insécurité sont nombreux et variés. L’évolution de nos modes de vie a des conséquences sur les liens sociaux et les solidarités de proximité. Le sentiment d’insécurité apparaît alors comme une composante de l’anonymat et de la solitude de la ville. Notre choix est d’investir dans le maillage humain, la prévention, et le soutien.