Nous sommes dans une démarche de construction collective d’un projet pour la ville, pour les élections municipales et au-delà. Nous partageons avec vous la synthèse actuelle du groupe de travail “Propreté et gestion des déchets”. Avant comme après les élections, n’hésitez pas à nous contacter pour intégrer ce groupe de travail ou à laisser vos suggestions en bas de cette page.

Aujourd’hui chaque arlésien produit plus de 700 kg d’ordures par an. Parmi ces déchets, 429 kg sont envoyés dans des centres d’enfouissement et rejoindrons bientôt les incinérateurs créant des déchets de haute toxicité. Seul 1/3 de ces 429 kg devrait avoir ce destin car 36% de ces ordures sont des déchets alimentaires et 32 % sont des déchets qui devraient partir au recyclage.

CHANGEONS d’AVENIR propose, pour les 10 prochaines années, des objectifs réalistes face à cette situation :

  • Réduire de 50 % la production annuelle de déchets

  • Recycler 2/3 de nos déchets

  • Rendre la ville propre et combattre les dépôts d’ordures sur la voie publique

  • Penser une politique écologique de la valorisation des déchets

Volet 1. Faire de la propreté et des déchets l'affaire de tous

Pour créer le consensus autour d’un nouveau dispositif de gestion et réduction des déchets, pour promouvoir des solutions ambitieuses auprès de l’ACCM, CHANGEONS d’AVENIR s’appuiera sur une assemblée citoyenne représentative. Elle définira les axes d’un plan « réduction des déchets » incluant un volet « sensibilisation et formation ». Les acteurs locaux seront sollicités pour participer à cette démarche.

Cette même assemblée pourra définir une nouvelle doctrine pour la propreté de la ville car une ville propre, ce n’est pas forcément une ville qui contraint la nature, c’est une ville saine, sans problème d’hygiène, sans nuisance olfactive ou visuelle.

2. Promouvoir de nouvelles pratiques pour limiter les déchets

Afin de réduire la production de déchets, la mairie CHANGEONS d’AVENIR accompagnera l’installation et le développement de commerces responsables : le commerce en vrac, les logiques de circuits courts, la filière bio, l’artisanat local, les plateformes de réparation et les recycleries. Comme dans quelques communes d’avant-garde, elle motivera l’installation d’un service de collecte et nettoyage de couches lavables en s’appuyant sur les structures petite enfance mais également les maternités et les particuliers. Elle mettra au point un plan « éducation à la consommation » dans la restauration collective.

Volet 3. Étendre le tri, valoriser les déchets

La mairie CHANGEONS d’AVENIR agira pour augmenter la part du recyclable dans la gestion de nos ordures et mettra en place, pour tous les habitants, un troisième flux de tri pour les déchets alimentaires. Plusieurs outils peuvent être choisis comme la distribution à tous les foyers d’un bac à ordure dédié à l’alimentaire, mais également la généralisation des composteurs collectifs pour ceux qui ne peuvent disposer d’un composteur individuel. Ces déchets compostés seront valorisés pour l’agriculture locale et dans le cadre de l’effort de revégétalisation des zones urbaines.

La mairie agira contre les dépôts sauvages de déchets volumineux en continuant de moderniser les déchèteries, en prêtant des broyeurs à déchets verts et en lançant une brigade propreté pour la pédagogie et la verbalisation. Elle augmentera fortement le nombre de corbeilles de rue et la fréquence du ramassage en saison. Ces corbeilles seront adaptées pour permettre le tri.

Volet 4. Réduire ses déchets c'est réduire sa facture

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères à Arles est au seuil maximal fixé par la loi. Cela représente un coût important pour les arlésiens. Les citoyens qui réduiront leurs déchets verront cette taxe se réduire en proportion de leurs efforts. Ce système de tarification incitative a été expérimenté, avec de très bons résultats, dans de nombreuses villes européennes comme Caponnari en Italie.

Pour aller plus loin :

Nous sommes dans une démarche de construction collective du projet. Nous  partageons avec vous la synthèse actuelle du groupe de travail “propreté et gestion des déchets”. Celle-ci sera amenée à évoluer en fonction des retours et contributions que nous espérons nombreux. N’hésitez pas à nous contacter pour intégrer ce groupe de travail ou à laisser vos suggestions en bas de cette page.

Ce n’est plus un secret pour personne notre société croule sous le poids de ses déchets, qui plus est nous empoisonnent.

Notre ambition en matière de  réduction des déchets et de recyclage ne se limite pas au  respect de  la règlementation. Il s’agit d’une volonté forte que nous portons au sein d’un programme largement dédié à la prise en compte de l’environnement et de l’humain, de manière globale et cohérente, pour une écologie équitable sociale et solidaire.

Réduire les déchets (que ce soit par réparation, réutilisation ou diminution de la consommation) c’est réduire la pollution. Les déchets ne constituent pas qu’une pollution physique ou paysagère, leur dégradation pollue durablement l’eau, l’air,  le sol, leur ingestion par des organismes vivants accélère le déclin des espèces. N’oublions pas que nous sommes en haut  de la chaine alimentaire!  La moitié de notre oxygène est émise depuis les mers et les océans qui meurent sous le plastique. Réduire les déchets  c’est donc, non seulement faire du bien à notre planète, mais c’est aussi s’occuper de notre qualité de vie et de notre santé. 

La surconsommation, l’obsolescence programmée, le suremballage constituent des mécanismes aggravants contre lesquels il convient de lutter.

Le traitement des déchets a un coût important pour les collectivités, donc pour le contribuable et la commune est en première ligne (16,5 millions € en 2018 voir l’Arlésienne). Tout comme l’énergie, le déchet qui coûte le moins cher est celui qu’on ne produit pas, et à l’inverse celui qui nous coûte le plus cher est celui qui n’est pas recyclé.

Constat

  • « Notre ville est sale » disent les Arlésiens et les Arlésiennes
  • Nous émettons trop de déchets
  • Le tri à Arles est insuffisant malgré les nouvelles consignes applicables     depuis le 1er janvier 2020
  • La valorisation des déchets est bien en deçà de ce qu’elle pourrait être !

Pistes

Forts de ce constat nous proposons un certain nombre de pistes que nous aurons à mettre en œuvre avec l’ACCM, puisque depuis le 1er janvier 2017,  les compétences de  collecte,  gestion des déchèteries, ramassage des encombrants, collecte des déchets verts… pour les particuliers et les professionnels, lui ont été transférées.

1. Étendre le tri

Trier tous

Aujourd’hui le tri n’est proposé qu’à une partie de la population:les Mas et les quartiers en sont exclus, ni sacs jaunes ni points d’apport volontaires ne leur sont proposés. De nombreux équipements publics ne sont pas équipés.

Avec l’ACCM des solutions devront être mises en place pour les écarts et avec les bailleurs sociaux et les associations d’habitants dans les quartiers pour que tout le monde puisse enfin trier.

De plus la municipalité se doit de  montrer l’exemple dans ses structures, bureaux, installations sportives, espaces verts,  restauration collective

Trier plus

Pour augmenter la part du recyclable, un troisième flux de tri pour les déchets alimentaires sera mis en place. Plusieurs outils peuvent être choisis comme la distribution à tous les foyers d’un bac à ordure dédié à l’alimentaire, mais également la généralisation des composteurs collectifs pour ceux qui ne peuvent disposer d’un composteur individuel. Ces déchets compostés seront valorisés pour l’agriculture locale et dans le cadre de l’effort de re-végétalisation des zones urbaines.

Trier mieux

En partenariat  avec l’ACCM, il faudra mettre en place des dispositifs  importants de communication, formation, sensibilisation auprès de tous citoyens, professionnels, associations, lycéens, étudiants grâce au renforcement des « ambassadeurs du tri »…

2. Réduire ses déchets, c’est aussi réduire sa facture

Afin de réduire la production de déchets, nous  accompagnerons :

  • L’installation et le développement de commerces responsables:  commerce en vrac, circuits courts,  filière bio locale, artisanat local, plateformes de réparation et les recycleries. (Comme dans quelques communes d’avant-garde, on pourrait envisager l’installation d’un service de collecte et nettoyage de couches lavables) .
  • La mise en place d’un plan « éducation à la consommation » dans la restauration collective, pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
  • Les initiatives telles que « le challenge des familles zéro déchet »

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères à Arles est au seuil maximal fixé par la loi. Cela représente un coût important pour les arlésiens. A terme les citoyens qui réduiront leurs déchets verront cette taxe se réduire en proportion de leurs efforts. Ce système de tarification incitative a été expérimenté, avec de très bons résultats, dans de nombreuses villes européennes comme Caponnari en Italie, ou en Alsace.

La valorisation : un levier économique

Aujourd’hui chaque arlésien produit plus de 700 kg d’ordures par an. Parmi ces déchets, 429 kg sont envoyés dans des centres d’enfouissement et rejoindrons bientôt les incinérateurs préconisés par la Région créant des déchets de haute toxicité. (REFIOMS résidus de fumée issus  de la combustion des ordures ménagères).

Seul 1/3 de ces 429 kg devrait avoir ce destin car 36% de ces ordures sont des déchets alimentaires et 32 % sont des déchets qui devraient partir au recyclage.

L’exemple des ordures ménagères résiduelles actuellement enfouies qui pourrait rapporter, grâce au compostage, jusqu’à 3,5 millions € (source l’Arlésienne). Un projet de plateforme de compostage ou de méthanisation pourra être étudié avec l’ACCM, ce type d’investissement rentrant  dans les objectifs le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) de la région

Notre territoire est riche de son agriculture, la valorisation  de certains déchets agricoles tels que la paille de riz dans le batiment, qui en est à son balbutiement doit être soutenue et développée.

Et, il ne faut pas oublier que ces propositions sont aussi sources d’emplois locaux non délocalisables.

3. Faire des déchets et de la propreté l’affaire de tous

Pour créer le consensus autour d’un nouveau dispositif de gestion et réduction des déchets, pour promouvoir des solutions ambitieuses avec l’ACCM, Changeons d’Avenir s’appuiera sur une assemblée des citoyen.ne.s et d’acteurs.trices du territoire. Elle définira les axes d’un plan «réduction des déchets» incluant un volet «sensibilisation et formation».

Déjà des initiatives favorisant l’éco-citoyenneté et/ou l’amélioration de la problématique déchets sont portées par de nombreuses associations ou entreprises , notamment : la Plateforme Ouverte au public (POP)/Taco & Co, le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du Pays d’Arles, Les Recyclables, Petit à Petit, Pays d’Arles en Transition, Ressourcerie, Zéro déchet, CLCV, EMMAUS, EcoTextile, collectifs déchets…

Avec l’ACCM, la mairie agira contre les dépôts sauvages de déchets volumineux en continuant à moderniser les déchèteries,  en créant d’autres, en prêtant des broyeurs à déchets verts et en lançant une brigade propreté pour la pédagogie et la verbalisation.

Elle fera respecter la réglementation, notamment lors des manifestations dans l’espace public. Un travail particulier sera engagé avec les forains pour les marchés hebdomadaires, (voir la réponse au questionnaire de l’Arlésienne).

Elle augmentera fortement le nombre de corbeilles de rue et la fréquence du ramassage en saison touristique. Ces corbeilles seront adaptées pour permettre le tri.

Une meilleure gestion permettra non seulement de faire des économies, mais également de réaffecter les ressources financières et humaines à d’autres missions.

En bref, la réduction et la bonne gestion des déchets ne peuvent se réduire à la propreté de nos rues et des questions environnementales. Le sujet est aussi économique, social, touristique et a une incidence sur notre santé. C’est pourquoi il sera prioritaire si nous sommes amenés à exercer des responsabilités.”

Pour les 10 prochaines années, des objectifs tout à fait réalistes :

  • Réduire de 50 % la production annuelle de déchets
  • Penser une politique écologique de la valorisation des déchets et recycler 2/3 de nos déchets
  • Rendre la ville propre et combattre les dépôts d’ordures sur la voie publique