Les plantes sauvages évoquent à certains les fantômes et l’abandon : « Une image m’a marquée pendant mes balades [dans les rues d’Arles] : ces herbes folles qui ont envahi la ville et lui donnaient un visage fantomatique, très triste, comme si elle avait été abandonnée. » P. de Carolis, Le Magazine du Monde, 31/05/2020

Pourtant, ces herbes folles qui peuplent les rues, les trottoirs et les murets de nos villes nous rappellent que la nature est toujours bien vivace, prête à s’épanouir et à nous émerveiller, pour autant qu’on lui laisse un peu d’espace et de temps.

Bienvenue aux acanthes, coquelicots, pourpiers, arbres de Judée, liserons, plantains, mauves, scabieuses, pariétaires, laitues scarioles, lilas d’Espagne, picrides fausse-vipérine, lotiers corniculés, chardons marie, concombre d’âne et autres sauvages de nos rues !

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Sur les effets du confinement des humains sur la nature sauvage : https://reporterre.net/Retour-dans-la-nature-la-vie-sauvage…

« Nos imaginaires étaient verrouillés par notre proximité avec une nature très dégradée. Avec le confinement, tout a volé en éclat, estime-t-elle. La nature s’est redéployée et l’on a pris conscience du caractère toxique de nos interactions avec elle. » (Virginie Maris, Reporterre)

Sur la ville de Grenoble, qui décide de profiter du post-confinement pour lancer une politique de réensauvagement des espaces verts : https://www.francebleu.fr/…/espaces-verts-grenoble-veut-des…