Malgré les incertitudes concernant le report des élections municipales, nous tâchons de tirer les enseignements du premier tour, et de repenser notre projet à l’aune des évènements de ces dernières semaines. Les prétendants à la mairie testent la méthode Coué pour nous convaincre qu’ils détiennent toutes les solutions pour nous sortir de cette crise. Mais nous étions les seuls, avant le 15 mars, à évoquer les grands changements qui étaient en œuvre. Aujourd’hui plus que jamais, nous pensons que la résilience, l’autonomie alimentaire et énergétique, le soutien aux services publics, la relocalisation, sont les solutions pour nous permettre de faire face aux grands défis que nous posent le réchauffement climatique, l’érosion de la biodiversité et les conséquences qui en découlent…
Dans les mois qui viennent, la ville d’Arles va être confrontée à de nombreux défis : comment continuer à maintenir des emplois et soutenir l’économie locale face à l’annulation des grands évènements de l’été ? Comment diversifier une offre touristique qui ne soit pas basée uniquement sur le tourisme de masse et le « tout-culturel » ? Comment soutenir les producteurs locaux face aux pertes engendrées par l’annulation des marchés ? Continuer à soutenir le tissu associatif ? Quelles initiatives solidaires mettre en place pour soutenir nos concitoyens les plus fragiles ? Nous savons que la destruction de l’environnement, l’économie mondialisée, la société de l’hyper-consommation et la course à la croissance, ont provoqué la crise du Covid-19. Et surtout, alors que certains en appellent à un retour à la normale et continuent à invoquer la hausse du PIB comme seule solution, que ce système n’a pas su nous en protéger.
Les problèmes d’hier ne peuvent constituer les solutions de demain. Nous sommes plus que jamais déterminé.e.s à porter nos idées sur le terrain, et à préparer le jour d’après.