Originaire de la région Rhône Alpes, Emmanuel Valex est arrivé à Arles en 2016 et exerce aujourd’hui en tant que conseiller financier dans un établissement bancaire de Salon-de-Provence.

“La boulimie culturelle et associative d’Arles m’a tout de suite impressionné. Ses festivals, rencontres, musées, librairies et lieux alternatifs extrêmement riches et variés pour une ville de cette dimension justifient une renommée non usurpée. Arles est une ville/village avec sa vie de quartier, ses tables et ses chaises sorties dès que le soleil pointe le bout de son nez. La traverser peut d’ailleurs s’avérer dangereux; lorsqu’on croise une connaissance avec qui partager un verre en refaisant le monde ou le dernier match de l’OM et…remettre ça dans la rue suivante.»

La raison pour laquelle Emmanuel souhaite s’engager avec Changeons d’Avenir est assez simple : « Lorsque j’écoute les informations je suis extrêmement mal à l’aise. La politique actuelle qui confond les intérêts privés et l’intérêt public, qui érige en héros un personnage comme Carlos Gohn et grime en criminel Julian Assange, qui persiste au niveau économique dans un système de délocalisation de la production et d’importations, qui adoube le PIB, outil obsolète, comme l’unique référence de l’état de santé de notre économie, qui plutôt que de s’interroger sur le pourquoi des migrations cherche à se « protéger » de « l’afflux » de migrants….est une politique qui tôt ou tard finira dans un mur. Celui d’une crise écologique, d’une crise sociale, d’une crise économique ou d’une crise de santé publique. »

Emmanuel a donc commencé par s’interroger sur sa propre façon de consommer, d’interagir avec notre environnement et ses semblables, puis il a décidé de rejoindre Changeons d’Avenir en se rendant aux réunions publiques et en participant à des groupes de travail, de réflexion sur le devenir de la ville.

« J’ai l’intime conviction que c’est par la politique locale que nous commencerons à faire bouger les choses. Au sein de Changeons d’Avenir, j’ai pu croiser des citoyens plus passionnés par ce qui les entoure et par leurs semblables que par leur propre personne, des citoyens qui ne sont pas des professionnels de la communication et qui travaillent avec acharnement, passion, honnêteté et compétence pour rendre cette ville verte et solidaire. »