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Délégation à la biodiversité, aux écosystèmes et aux espaces naturels

Cyril Girard, 44 ans, illustrateur, aura en charge la délégation à la biodiversité, aux écosystèmes et aux espaces naturels.

Sur ce territoire bardé de “labels” (plusieurs réserves nationales, régionales, deux parc naturels régionaux, nombreux sites du conservatoires du littoral, delta labelisé man and biosphère), il s’agira de défendre le vivant. Défendre le vivant pour sa valeur intrinsèque : il s’agit d’un patrimoine et ce sont nos activités qui participent à la chute dramatique de la biodiversité. Mais aussi défendre le vivant car il s’agit d’une clé de la résilience. Le déclin des espèces, la dégradation des écosystèmes, de l’air, des eaux, nous entraîne inexorablement. Pour cela il faut renforcer dans leur capacité d’action les gestionnaires d’espaces naturels qui jouent également un rôle social et économique important. Mais il faut aussi protéger le vivant en dehors des espaces protégés, s’opposer aux grands projets destructeurs, et ramener la nature aux abords et à l’intérieur de la ville. Enfin il s’agira d’orchestrer entre les différents usages et favoriser les pratiques les plus respectueuses de l’environnement.

Délégation à la formation à la transition écologique

Marine Crouzet, 30 ans, conservatrice-restauratrice, aura en charge la délégation à la formation à la transition écologique et à la régie publique agricole.

Cette délégation aura pour premier objectif d’accompagner les citoyens et les citoyennes dans l’effort de transition écologique mené par la municipalité. En concertation avec les associations et les instances locales concernées, des formations publiques seront proposées sur différents thèmes comme l’alimentation, les déchets ou encore la biodiversité afin d’aider les adultes comme la jeunesse à comprendre les enjeux du monde de demain et l’impact de chacun.e dans le processus global. La maison de la transition pourra être le lieu de la convergence de ces propositions et de ces échanges en fournissant des ressources documentaires ou en permettant des rencontres avec des spécialistes.
Nous aurons ensuite à cœur de prendre en charge la présidence de l’Eparca afin de poursuivre le travail déjà engagé dans la restauration collective vers une proposition exemplaire de repas respectueux de l’environnement, de l’agriculture locale et de la santé de chacun et chacune. Il s’agira de renforcer l’action contre le gaspillage alimentaire et de continuer l’effort de réduction des différents emballages en menant notamment une activité pédagogique cohérente et concertée avec les enseignants et les enseignantes mais aussi auprès du personnel municipal et des familles. Des partenariats solides avec les producteurs locaux permettront enfin d’inscrire la restauration collective dans le territoire et de l’adapter au rythme des saisons.
C’est pourquoi cette délégation se doit aussi de défendre le projet d’une régie publique agricole afin d’assurer à la ville une production saine, locale et bio, gérée en interne par des agriculteurs salariés sur des terres agricoles municipales. Nourrir ses habitants au moyen d’une production publique locale permettrait d’assurer à la restauration collective une alimentation durable et solidaire.

Délégation à l’équité territoriale

Marie-Christine Casetti-Pinard, 64 ans, retraitée commerçante-artisane, aura en charge la délégation à l’équité territoriale.

Pour Marie-Christine, il faut apprendre à construire égalité et réciprocité dans les relations entre ville d’Arles, villages et hameaux. Le principe d’équité territoriale inclut la parité de traitement et d’accessibilité, de solidarité entre les ensembles territoriaux avec ce que cela implique en terme d’action publique. Selon leurs spécificités, il faudra apporter des correctifs en matière de ressources et d’équipements et doter chaque villages et hameaux des conditions nécessaires à leur développement pour un mieux vivre ensemble (ex : garantir un minimum d’équité dans le domaine de la santé, de la mobilité, de la sécurité, des services…).

Pour en finir avec une agriculture anachronique et dangereuse

LA CRISE DE LA COVID CHEZ LES TRAVAILLEURS DÉTACHÉS, RÉVÉLATRICE D’UN MODÈLE AGRICOLE ANACHRONIQUE ET DANGEREUX, QUI ENRICHI LES INDUSTRIELS SUR LE DOS DES AGRICULTEURS ET DES PLUS PRÉCAIRES

L’échec de notre modèle agricole se mesure ainsi : disparition de la moitié des agriculteurs en 30 ans, revenus en grande baisse, désertification rurale, emploi toujours croissant de produits phytosanitaire. La liste est longue. La crise de la Covid a mis en lumière une pratique intolérable : l’emploi de travailleurs détachés.

La Politique agricole commune (PAC), premier budget de l’UE, se traduit différemment selon les pays. Ainsi, si en France les subventions sont très majoritairement dirigées vers le premier pilier (aides à l’hectare favorisant les grosses exploitations), l’Autriche a choisi de favoriser le second pilier (développement rural et critères écologiques). Chez nous, les grands gagnants de ce système sont toujours les mêmes : grande distribution, industrie chimique, épaulées dans leur démarche de lobbying par les syndicats agricoles comme la FNSEA.

La stratégie de la France a été pointée du doigt par un rapport de la Cour des Comptes européenne publié le 5 juin 2020, qui dénonce des mesures peu efficaces en matière d’amélioration de la biodiversité, et un suivi des dépenses peu fiable.
La PAC 2014-2020 n’est pas parvenue à inverser la tendance à la baisse que connaît la biodiversité des milieux agricoles depuis des décennies, et l’agriculture intensive reste l’une des principales causes de la perte de biodiversité.

Ces dernières années, le paysage agricole du pays d’Arles, et notamment en Camargue a amorcé une profonde modification. Au gré des cours du prix des céréales, certains grands exploitants ont abandonné la culture céréalière intensive pour du maraichage intensif, en particulier des tomates et des melons. Ce type de culture se fait à grand renfort de produits chimiques, associés au goutte à goutte, et génère également une pollution aux micros-plastiques. Contrairement aux cultures céréalières, celles-ci demandent beaucoup plus de personnel.

Ce personnel est en quasi majorité composé de travailleuses et de travailleurs détachés, sud-américains, marocains, sub-sahariens, employés par des sociétés espagnoles.

Si la pratique est légale, les abus sont très fréquents : travail 7j/7, 10 à 13h par jour, heures supplémentaires non payées, contacts sociaux limités, logements indécents… Les recours en justice contre ces contrats se multiplient. Les inspections du travail également. Plusieurs enquêtes ont eu lieu ou sont en cours : travail dissimulé, marchandage de main d’œuvre, harcèlement. Mardi dernier 16 juin s’est tenue au Tribunal des Prud’hommes d’Arles la nième session d’un procès, qui dure depuis 2017, de 5 travailleuses et travailleurs marocains qui dénonçaient leurs conditions de travail.

Aujourd’hui, avec la crise sanitaire que nous connaissons, les conditions indignes de logement et de travail de ces travailleuses et de ces travailleurs ont fait apparaître de nombreux foyers de Covid19 dans le Pays d’Arles au sein de ces travailleurs. La médiatisation de ces « clusters » a mis en lumière ce phénomène des travailleuses et travailleurs détachés, montrant ainsi un autre visage de l’agriculture industrielle.

A l’heure où l’UE réfléchit à la future PAC, il est extrêmement urgent de changer de système, que ce soit pour le bien de nos agriculteurs, des employés agricoles, des consommateurs et de notre santé. Cette transition ne peut être qu’écologique et sociale si l’on veut sortir l’agriculture d’un modèle industriel délétère et fortement inégalitaire. Cela nécessite du courage et les élus locaux ont un rôle à jouer, en aidant à une agriculture respectueuse des hommes et en dénonçant à la justice les abus, que ce soit des atteintes à l’environnement ou des atteintes à la dignité humaine.

Délégation à la démocratie participative

Virginie Maris, 42 ans, directrice de recherche au CNRS, sera responsable de la délégation à la démocratie participative.

Dès le début du prochain mandat, nous développerons des outils de délibération et de participation citoyenne pour transformer en profondeur le rapport entre citoyen.ne.s et élu.e.s et le rôle des citoyen.ne.s dans la vie publique. A terme, il s’agit de refonder le sens démocratique, les élu.e.s n’agissant plus comme des représentants des citoyen.ne.s qui leur délégueraient, le temps d’un mandat, l’autorité de prendre les décisions à leur place; mais d’avantage comme les garants de la mise en œuvre d’un processus satisfaisant d’information, de délibération, de propositions et de décisions par les citoyen.ne.s sur les sujets qui les concernent. Les premiers outils à expérimenter dans ce sens sont les budgets participatifs dans les villages et les quartiers, l’assemblée citoyenne et les conseils participatifs mis en place au sujet de projets potentiellement structuraux pour le territoire (ex : casino, aménagement de la ZAC des minimes).

Pour écouter les réponses dans leur intégralité :

– Seras-tu le colibri du conseil municipal ?

La démocratie participative, qésaco ?

C’est quoi une bonne décision ?

Et le 28 juin ?

Soutien aux travailleur.euse.s étranger.ère.s de l’agriculture

Rassemblement le 16 juin, à 9h, en soutien aux travailleur.euse.s étranger.ère.s de l’agriculture (Collectif CODETRAS)

Le mardi 16 juin 2020, se tiendra une nouvelle audience au conseil des prud’hommes d’Arles, du procès de 5 travailleur.se.s agricoles « détaché.e.s » contre l’entreprise espagnole de travail temporaire (ETT) Laboral Terra et 7 entreprises agricoles utilisatrices en France : non-paiement des heures travaillées, harcèlement, discrimination, la liste est longue.
En soutien avec ces travailleur.se.s, soyons nombreux à répondre à l’appel de CODETRAS (collectif de défense des travailleur.euse.s étranger.ère.s dans l’agriculture – http://www.codetras.org/) : Rendez-vous à 9h devant le tribunal des prud’hommes (41 rue de la République).

Cette mobilisation est d’autant plus urgente qu’au même moment, à 10 kilomètres du centre-ville, près de 130 travailleuses et travailleurs agricoles venus du Mali, de Guinée, du Paraguay ou encore de Colombie sont confinés sans salaires ni indemnités dans des conditions sanitaires abominables, victime de ce même système agricole qui ne fonctionne que sur la surexploitation des travailleurs/euses et l’empoisonnement de la terre.

Présentation de l’équipe

Vendredi 12 juin, Changeons d’Avenir était aux côtés de l’équipe de Nicolas Koukas pour présenter à la presse la nouvelle liste du Parti des Arlésiens et les délégations de la future équipe municipale .

Quatre délégations seront confiées au groupe Changeons d’avenir :
– Biodiversité, écosystèmes et espaces naturels (Cyril Girard)
– Démocratie participative ( Virginie Maris)
– Équité territoriale (Marie-Christine Casetti-Pinard)
– Formation à la transition écologique et régie publique agricole (Marine Crouzet )

Rencontre avec Eric Piolle, maire de Grenoble

Le jeudi 11 juin, Eric Piolle, maire EELV de Grenoble et actuel candidat à sa réélection, faisait un saut à Arles pour rencontrer la nouvelle équipe du Parti des Arlésiens. Nous avons échangé avec lui qui, à l’époque, s’était aussi lancé dans l’aventure municipale avec une liste essentiellement composée de membres de la société civile avec un fort ancrage dans le monde associatif. A la question de Cyril Girard sur les difficultés rencontrées pour amorcer la transition qu’il porte depuis son élection en 2014 à Grenoble, il a répondu que l’important avait été d’axer tout de suite son projet sur la vie quotidienne des citoyen.ne.s, de permettre dès le début une réappropriation de l’espace public. Il nous a appris, entre autre, que sa décision d’interdire la publicité dans toute la ville, en dépit des dents qui ont grincé lorsqu’il l’a présentée, est aujourd’hui saluer par tout le monde et reprise dans les programmes de ses concurrents à la mairie. En effet, le coût de cette interdiction est tellement faible (0,15% et 0,3% du budget municipal) en comparaison des bénéfices esthétiques et culturels de cette mesure.

Hommages à Georges Floyd et Adama Traoré

Partout dans le monde se soulèvent des voix et des corps pour dénoncer le racisme systémique qui ronge nos sociétés et les violences policières qui en découlent. Histoire de l’esclavagisme outre-Atlantique et histoire coloniale européenne se font face. Georges Floyd là-bas, Adama Traoré ici. Il faut en finir avec le déni et l’aveuglement et prendre la mesure de nos responsabilités face à l’injustice et aux violences que subissent les personnes racisées.

Au sein des voix progressistes, l’écologie politique aurait dû être de longue date aux côtés des combats anti-racistes et décoloniaux. Mais elle a tardé à se saisir de cette évidence : l’Occident s’est construit sur la double fracture coloniale et écologique. Les mêmes processus de domination et de destruction sont à l’œuvre dans l’épuisement de la terre et dans l’asservissement et l’annihilation méthodique des peuples non-blancs, africains, afro-américains, communautés locales et autochtones…

Parce qu’il n’y aura pas de paix sans justice et parce qu’on ne peut pas imaginer un monde soutenable qui ne soit un monde d’égalité!

Sur la lutte pour les droits civiques aux États-Unis :

Un documentaire de Raoul Peck à partir de textes de James Baldwin, en rediffusion sur Arte jusqu’au 12 juin : Je ne suis pas votre nègre – Raoul Peck, 2015.

Sur l’écologie décoloniale :

https://blogs.mediapart.fr/qu-c-anh/blog/300919/l-ecologie-decoloniale-la-necessite-de-decoloniser-l-ecologie

En route pour le second tour des élections municipales

Il y a quelques mois, le collectif Changeons d’Avenir s’est lancé dans la campagne municipale. Aucun.e de ses membres n’avait d’expérience politique, mais nous étions toutes et tous convaincu.e.s de l’urgence de mettre la question écologique au cœur des politiques locales.

Aucune logique partisane ne guide les choix de Changeons d’Avenir, même si cet engagement écologiste ne peut, à nos yeux, que s’inscrire dans une politique de gauche. L’ultra-libéralisme est intrinsèquement incompatible avec l’urgence de résilience que nous connaissons aujourd’hui. Nicolas Koukas, dans son programme, s’était déjà engagé plus que les autres candidat.e.s pour la transition écologique. En accueillant au sein de sa liste six membres du collectif Changeons d’Avenir, en nous offrant des délégations importantes sur les questions de biodiversité, de démocratie participative, d’éducation à l’environnement, de continuité et d’égalité territoriale, il acte une volonté de véritablement œuvrer à la mise en œuvre d’une politique de transition et de résilience. Changeons d’Avenir veut saisir cette chance car nous n’avons pas le temps d’être timoré.e.s, nous n’avons pas le temps d’épargner nos forces quand une opportunité de faire changer les choses se présente !

A travers un engagement écrit listant une série de mesures radicales issues de notre programme (nous vous invitons à consulter notre site internet pour vous remémorer les grandes lignes), Nicolas Koukas garantit au groupe Changeons d’Avenir, soutenu par un collectif déterminé à peser, de pouvoir continuer à défendre le projet qui est le nôtre.

Le système économique actuel, fondé sur un consumérisme dépourvu du moindre sens, est insoutenable pour l’environnement, pour la société et pour le vivant. Ce capitalisme libéral est la pierre angulaire sur laquelle Patrick de Carolis a bâti son programme. C’est aussi contre ce programme destructeur que Changeons d’Avenir souhaite se positionner.

C’est pourquoi nous vous invitons de toutes nos forces et de tout notre cœur à voter pour la liste menée par Nicolas Koukas lors de ce deuxième tour, afin d’inscrire notre ville d’Arles dans un avenir qui s’écrira en vert et avec tou.te.s!

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