Partout dans le monde se soulèvent des voix et des corps pour dénoncer le racisme systémique qui ronge nos sociétés et les violences policières qui en découlent. Histoire de l’esclavagisme outre-Atlantique et histoire coloniale européenne se font face. Georges Floyd là-bas, Adama Traoré ici. Il faut en finir avec le déni et l’aveuglement et prendre la mesure de nos responsabilités face à l’injustice et aux violences que subissent les personnes racisées.

Au sein des voix progressistes, l’écologie politique aurait dû être de longue date aux côtés des combats anti-racistes et décoloniaux. Mais elle a tardé à se saisir de cette évidence : l’Occident s’est construit sur la double fracture coloniale et écologique. Les mêmes processus de domination et de destruction sont à l’œuvre dans l’épuisement de la terre et dans l’asservissement et l’annihilation méthodique des peuples non-blancs, africains, afro-américains, communautés locales et autochtones…

Parce qu’il n’y aura pas de paix sans justice et parce qu’on ne peut pas imaginer un monde soutenable qui ne soit un monde d’égalité!

Sur la lutte pour les droits civiques aux États-Unis :

Un documentaire de Raoul Peck à partir de textes de James Baldwin, en rediffusion sur Arte jusqu’au 12 juin : Je ne suis pas votre nègre – Raoul Peck, 2015.

Sur l’écologie décoloniale :

https://blogs.mediapart.fr/qu-c-anh/blog/300919/l-ecologie-decoloniale-la-necessite-de-decoloniser-l-ecologie