Claire Paupert-Flores a 45 ans. Enseignante de l’Éducation Nationale d’abord en lycée dans le domaine de l’ingénierie en conception mécanique et design, puis en collège, Claire s’est investie depuis toujours dans de nombreux mouvements politiques et associations écologistes, antiracistes et altermondialistes. Claire fait partie du bureau de l’association Pays d’Arles en Transition depuis 2012 et a participé au titre de militante associative et citoyenne à plusieurs commissions consultatives de la commune dès 2002 sur la question des déchets, de l’eau, de la restauration collective, du plan global de déplacement. Dès 2006, Claire a collaboré bénévolement avec le service environnement dans la réflexion et la mise en œuvre de l’Agenda 21 de la ville (émanation de du Sommet de la Terre de 1992). Cet agenda a permis de développer quelques actions concrètes de la municipalité soutenues par la région ainsi qu’un premier diagnostique territorial, point de départ de l’actuel « Plan climat-air-énergie territorial » du Pays d’Arles.
« J’ai rejoint cet été avec enthousiasme le petit groupe initial du collectif Changeons d’Avenir en m’investissant particulièrement dans la gestion des sources et ressources numériques, l’animation et la coordination du projet.
Ma participation au collectif est liée au sentiment que l’ensemble des décisions politiques du territoire n’est pas à la hauteur de l’urgence de la situation écologique. Je suis inquiète de constater que les suppositions scientifiques affirmées des années 1990 sont aujourd’hui palpables et que nous avons toujours du retard dans ce qu’il faudrait déjà avoir fait et dans ce qui doit être évité. La situation locale et mondiale sur le plan social, économique et environnemental est déprimante mais je pense toujours qu’il est encore temps de redessiner un monde vivable et viable. »
« Je ne sais pas exactement ce que sera Arles demain et la Camargue de mon enfance, mais je sais que je veux que ce grand territoire soit encore un lieu de vie agréable et non sacrifiée par le cynisme de l’argent et le confort de quelques-uns. Aussi, je veux continuer de contribuer à une nouvelle façon d’envisager la politique et je pense que le collectif de «Changeons d’avenir» peut la mettre en œuvre : Construire ensemble un avenir pour tous qui tienne compte des réalités physiques du monde, de ses limites et de ses richesses mais aussi des réels besoins et ressources de l’humanité. »
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