Marine Crouzet est conservatrice-restauratrice de biens culturels (objets archéologiques et historiques en métal) chez A-Corros, une entreprise résidente d’Archeomed. Originaire de La Ciotat et de formation littéraire, elle poursuit ses études en Histoire puis en Conservation-restauration du patrimoine à Paris avant de revenir s’installer dans les Bouches du Rhône, à Arles en 2016. Séduite par la lavande et les tournesols, mais surtout par la ville et son énergie, elle s’investit rapidement comme membre de plusieurs associations et initiatives arlésiennes (l’atelier Saugrenu, la roue arlésienne, Amap du Rouinet, Arelate, Mom’Arles, alphabétisation des enfants roms) et confirme sa volonté de défendre une approche sociale, solidaire et féministe dans les décisions politiques. Écologiste dilettante, elle devient plus engagée et se lance dans une démarche zéro déchet au retour d’un voyage au Cambodge où les plages de plastique suffisent à lui montrer les limites de notre système économique consumériste.
Aujourd’hui c’est donc pour la ville d’Arles qu’elle souhaite s’engager : une échelle locale, humaine, pour commencer à faire changer les choses. Et c’est dans le collectif CHANGEONS d’AVENIR et son fonctionnement démocratique novateur qu’elle a trouvé la forme adaptée à la défense de ses valeurs dans un juste respect de toutes les paroles citoyennes.
“Élevée en école Freinet dans l’idée que le groupe peut être une force vive et non pas un obstacle à la prise de décision, j’ai trouvé dans CHANGEONS d’AVENIR un fonctionnement collectif qui me correspondait. Par sa seule existence et parce que les compétences de chacun et chacune étaient mises au service du bien commun, ce collectif permet déjà de lutter contre une politique de la compétition à la base selon moi de notre système capitaliste qui épuise nos ressources naturelles et encourage l’individualisme. De plus, pour une fois la défense de l’écologie n’est pas un thème parmi d’autres mais est présentée comme une valeur à défendre indispensable à notre civilisation : le coeur de notre message, c’est l’écologie doit être à la base de toutes les décisions politiques. Et de la même façon que les objets archéologiques que je restaure me disent comment les peuples d’hier ont vécu, je souhaite que nous ne soyons pas les pollueurs du monde de demain et qu’on puisse encore construire un avenir dont nous n’aurons pas honte auprès des générations futures.»
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