Le projet d’autoroute au sud de Arles est un projet stratégique pour le Grand port maritime de Maresille (GPMM) pour poursuivre son objectif de massification du conteneur. Par les surfaces de terres naturelles et agricoles consommées, par l’appel d’air pour les camions qu’il va générer, ce projet est totalement incompatible avec les objectifs climatiques, d’autonomie alimentaire et de préservation de la biodiversité. Il est néanmoins nécessaire urgent de traiter les nuisances générées par la situation actuelle.
Il convient donc de :
- Faire baisser le nombre de véhicules sur ce tronçon. 10 000 véhicules arlésiens l’utilisent chaque jour. Un plan de circulation adapté, la mise en place de nouveaux modes de transport en commun ainsi qu’une meilleure redistribution des zone d’attractivité (commerces) devrait permettre de diminuer les véhicules locaux. La nouvelle donne de la mobilité inter-urbaine participera de la même dynamique. De 10 000 véhicules locaux/jour il faut passer à 3 000.
- Interdire les camions en transit, ou faire baisser ce nombre par des mesures incitatives fortes comme un péage avec une tarification dissuasive pour les camions (plus de 50 €) pour « casser » la rentabilité du modèle actuel. C’est environ 10 % du trafic camion (2000 véhicules/jours) qu’il faut repousser.
- Lorsque nous aurons diminué le nombre de véhicules, il conviendra de mesurer les impacts résiduels du trafic, en ayant au préalable mis en place des mesures d’atténuation au niveau de l’agglomération :
- limitation drastique de la vitesse à 70 km/h,
- murs anti-bruit,
- barrières végétales,
- revêtements anti-vibrations.