Sur ce contexte global il convient de poser un constat local. Chaleurs excessives en été, montée du niveau de la mer, sécheresse rendent notre territoire particulièrement vulnérable aux changements qui s’annoncent. Par le passé, nos espaces naturels et agricoles ainsi que la formidable biodiversité de notre territoire ont été sacrifiés : artificialisation des sols, pollution, intensification agricole. Il est urgent d’inventer autre chose pour notre territoire.
La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent. Elles sont nombreuses et enthousiasmantes. On considère que 50 à 70 % des leviers d’action contre le bouleversement climatique sont locaux. Il s’agit des politiques d’urbanisme, de transport, d’aménagement qui peuvent transformer notre canevas social, notre modèle agricole et notre économie. Ces leviers s’activent au niveau de la commune, de la communauté de commune, ou de la future Métropole, des instances dans lesquelles siègent les élus locaux. Nous faisons nôtre la devise « fin du monde fin du mois, même combat ». 50 ans de marasme économique nous prouvent que le plein emploi, ça n’existe pas avec le modèle actuel. Nous sommes persuadés qu’un modèle différent, qui s’appuie sur les énergies et les ressources locales, est porteur de prospérité économique tout en assurant la préservation de notre environnement et de notre qualité de vie.
Notre territoire est un condensé des enjeux globaux : industrie, agriculture, biodiversité se côtoient. C’est un formidable laboratoire pour réussir le défi de la transition écologique, ensemble. L’aventure du changement ne peut être que belle et porteuse d’espoir.