Auteur/autrice : Changeons (Page 11 of 14)

Germana Mastropasqua

Germana a 49 ans et elle est artiste, chanteuse et musicienne. Italienne, elle vit à Arles depuis 2015.

“J’aime beaucoup cette ville pour la qualité de vie et la richesse de ça région. On a la mer tout près, la campagne et les Alpilles avec des paysages de rêve. De plus, Arles est une ville à mesure humaine et en venant de Rome j’ai tout suite apprécié ça. Dans ma vie j’ai toujours soigné mon envie de nature, la volonté de protéger notre environnement et aussi la force du collectif et le plaisir de travailler avec d’autres personnes. J’ai donc adhéré avec plaisir à CHANGEONS d’AVENIR pour m’engager à la préservation de notre patrimoine naturel.”

Arles dans 10 ans?

“Une ville a mesure humaine, 
Une ville avec des commerces dans les quartiers, 
des quartiers avec des places bien vivantes ou on peut aller rencontrer du monde, 
des quartier avec beaucoup plus d’arbres et de végétation,
des promenades le long des canaux qui ont des arbres plantés tout le long,des transport en commun plus fonctionnel,
une valorisation des savoir anciens,
une valorisation du patrimoine historique et naturel,
une ville qui donne place à la culture locale et aux associations,
une Médiathèque qui fonctionne,
une programmation culturelle qui fait travailler les artistes locaux.”

Rachid Cheddadi

Rachid Cheddadi a 60 ans. Il est directeur de recherche au CNRS.

Détenteur d’un doctorat en écologie, Rachid travaille sur la réponse des arbres de montagnes au changement climatique et sur leur conservation.

Il a rejoint CHANGEONS d’AVENIR pour contribuer collectivement à une perception plus écologique de notre environnement et notre société.

Arles dans 10 ans ?

“Une petite ville idéale sans voitures dans un rayon d’au moins 1km du centre ville (place de la République), des moyens de transports plus petits, plus fréquents, non polluants et à la portée de tous. Des parcours pour les vélos et les sportifs (infiniment) plus appropriés/sécurisés qu’aujourd’hui, des accès pour handicapés partout, des écoles mieux entretenues, le retour des petits commerces locaux, les quartiers avec des “HLM” rénovés, reverdis avec des espaces de loisirs pour leurs habitants … bref ma “wish list” est longue …”

Chloé Roux

Chloé Roux a 40 ans. Elle est professeure des écoles.

” Je suis arrivée à Arles il y a 20 ans pour y suivre des études en gestion de projets culturels. Arles est ma ville d’adoption et de cœur. J’ai travaillé durant près de 15 ans dans le secteur culturel, puis je suis devenue professeur des écoles. Je dis souvent sur le ton de la plaisanterie que l’éducation est la seule chose qui vaille la peine d’être prise au sérieux, c’est sans doute exagéré mais c’est en tout cas la raison qui m’a poussée à exercer ce métier sur le tard.  Si la lourdeur de l’institution au sein de laquelle nous exerçons notre métier d’enseignants est malheureusement indéniable, nous avons néanmoins la chance de disposer d’une liberté pédagogique qui m’incite à être dans une démarche de recherche et à tenter, à ma petite échelle, de travailler à changer le logiciel de la manière dont nous enseignons aux élèves à penser le monde.”

” Il y a quelques mois encore, la perspective des élections municipales à Arles était loin de m’enthousiasmer. Ma génération a passé l’essentiel de sa vie d’électeur à voter pour faire barrage au Front National, et non pour un modèle de société souhaitable. Je suis déçue par une certaine gauche qui a trahi ses idéaux au nom d’une vision purement gestionnaire de la politique. Puis je me suis enthousiasmée pour l’émergence des listes citoyennes un peu partout en France. Je crois beaucoup dans l’idée du municipalisme, comme échelon possible pour réenchanter la politique et se réapproprier la notion de bien commun. J’ai trouvé dans Changeons d’avenir une intelligence collective et une énergie qui m’ont donné envie de croire à nouveau dans l’action politique.”

Arles dans 10 ans?

” Je rêve d’une ville où les citoyen.ne.s auront pris conscience que les crises sociales et écologiques sont les deux facettes d’un même problème, que l’on peut s’employer à résoudre en construisant ensemble un projet commun pour notre territoire. J’espère bien sûr que nous aurons réussi à entamer la transition nécessaire pour faire face aux changements globaux qui nous attendent, et que cette transition nous permettra d’être plus solidaires et plus accueillants envers celles et ceux qui seront amené.e.s à venir s’installer sur notre territoire.”

Élisa Fromentin

Élisa Fromentin a 39 ans. Elle est mariée et mère de deux enfants. 

Née à Montpellier c’est son travail de chimiste qui l’a amenée à vivre à Arles depuis 17ans, quelques temps en centre-ville puis à Mas Thibert.

“Ce qui m’a permis d’avoir un jardin à cultiver, ça me paraissait essentiel, c’est là qu’a réellement commencé ma démarche et ma prise de conscience plus large. J’ai eu vite envie de pratiquer collectivement et de m’investir avec l’association DEDUCIMA (Développement Durable et Citoyenneté à Mas Thibert). Notre ville compte de nombreuses associations et militants engagés et expérimentés, c’est une force et cela montre que les citoyens sont acteurs et se réveillent de plus en plus face à l’urgence climatique. Je ne crois plus aux politiques dont les actions ne sont pas à la hauteur, mais je crois en CHANGEONS d’AVENR. Avec son projet citoyen que je soutiens et auquel je veux participer. Je rêve d’une ville belle et attractive proposant du travail, des logements, une alimentation saine et locale, des loisirs, de la culture et des espaces agréables pour tous tout en préservant la qualité environnementale du territoire.”

Premières affiches officielles

Panneaux d’affichage

Nos premières affiches officielles ont été collées hier soir. Merci à Eléonore Dherbécourt qui a conçu l’affiche officielle, à Fabien Chaminade qui a fait celle de la soirée du 12 mars et à l’imprimerie Lacroix à Saint-Rémi-de-Provence pour leur gentillesse et leur efficacité.

Rencontre publique du 4 mars

Vous étiez nombreux à assister à notre dernière rencontre publique mercredi 4 mars à l’espace Léon Blum. Marie-Christine Pinard Casetti vous a présenté la synthèse du groupe de travail “économie“, Elizabeth Bonfils a présenté la synthèse du groupe de travail “sport” et Chloé Roux a présenté la synthèse du groupe de travail “éducation”.

Après un échange avec la salle, Virginie Maris a pris la parole pour resituer la démarche générale du projet, comme une prise de distance par rapport à une triple domination qui structure la vision du monde occidentale : domination des humains sur la nature, domination des hommes sur les femmes, domination de l’Occident sur les autres cultures. Pour finir, Cyril Girard a montré en quoi nous étions les seuls à mettre la question écologique au centre de notre proposition.

La Provence rend compte de notre dernière rencontre publique à l’espace Blum mercredi 4 mars. Retrouvez les vidéos des interventions de Virginie Maris et de Cyril Girard sur l’article dédié à cet évènement.

Delphine Remeau

A 35 ans, Delphine Remeau est archéologue au sein d’une société coopérative arlésienne et marseillaise.

« J’ai intégré le mouvement Changeons d’Avenir car je souhaitais pouvoir davantage participer à la vie citoyenne de ma ville même si je suis déjà bénévole dans des associations depuis une dizaine d’années. Je prends à cœur mon rôle de citoyenne. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer l’urgence climatique qui a des conséquences importantes sur notre quotidien, que ce soit sur notre santé ou notre économie ou bien d‘autres domaines encore.»

Pour Delphine, l’écologie, ce n’est pas juste prendre soin de la nature et de notre monde mais c’est aussi prendre soin des humains. « Depuis plusieurs années nous constatons que les engagements au niveau national ou international ne sont pas pris ou pas assez vite. Par contre de nombreux changements sont possibles et relativement simples au niveau local avec effet immédiat sur notre quotidien.»

Delphine considère que Changeons d’Avenir se caractérise par deux composantes essentielles : la prise en compte du critère écologique au même titre que tous les autres dans les décisions avec une vision globale cohérente des actions mais également le fonctionnement démocratique où chaque citoyen a droit à la parole et construit ensemble avec les autres.

« Dans 10 ans j’aimerais que ma ville soit moins bruyante avec beaucoup de végétation pour minimiser au maximum les canicules et apprécier un peu plus de nature. Je voudrais que tout le monde puisse circuler à vélo et à pieds en sécurité, avoir un très bon réseau de transport public qu’on pourrait prendre facilement pour peu cher et qui permettrait de se déplacer rapidement et facilement dans toute la ville, d’un côté à l’autre. J’aimerais que tout le monde puisse réparer ses affaires au lieu de les jeter systématiquement. J’aimerais que tout le monde puisse arriver à trouver ou à développer un travail qui ne soit pas délocalisable et qui soit durable. Tout cela permettrait de faire des économies et de vivre convenablement ensemble »

Emmanuel Valex

Originaire de la région Rhône Alpes, Emmanuel Valex est arrivé à Arles en 2016 et exerce aujourd’hui en tant que conseiller financier dans un établissement bancaire de Salon-de-Provence.

“La boulimie culturelle et associative d’Arles m’a tout de suite impressionné. Ses festivals, rencontres, musées, librairies et lieux alternatifs extrêmement riches et variés pour une ville de cette dimension justifient une renommée non usurpée. Arles est une ville/village avec sa vie de quartier, ses tables et ses chaises sorties dès que le soleil pointe le bout de son nez. La traverser peut d’ailleurs s’avérer dangereux; lorsqu’on croise une connaissance avec qui partager un verre en refaisant le monde ou le dernier match de l’OM et…remettre ça dans la rue suivante.»

La raison pour laquelle Emmanuel souhaite s’engager avec Changeons d’Avenir est assez simple : « Lorsque j’écoute les informations je suis extrêmement mal à l’aise. La politique actuelle qui confond les intérêts privés et l’intérêt public, qui érige en héros un personnage comme Carlos Gohn et grime en criminel Julian Assange, qui persiste au niveau économique dans un système de délocalisation de la production et d’importations, qui adoube le PIB, outil obsolète, comme l’unique référence de l’état de santé de notre économie, qui plutôt que de s’interroger sur le pourquoi des migrations cherche à se « protéger » de « l’afflux » de migrants….est une politique qui tôt ou tard finira dans un mur. Celui d’une crise écologique, d’une crise sociale, d’une crise économique ou d’une crise de santé publique. »

Emmanuel a donc commencé par s’interroger sur sa propre façon de consommer, d’interagir avec notre environnement et ses semblables, puis il a décidé de rejoindre Changeons d’Avenir en se rendant aux réunions publiques et en participant à des groupes de travail, de réflexion sur le devenir de la ville.

« J’ai l’intime conviction que c’est par la politique locale que nous commencerons à faire bouger les choses. Au sein de Changeons d’Avenir, j’ai pu croiser des citoyens plus passionnés par ce qui les entoure et par leurs semblables que par leur propre personne, des citoyens qui ne sont pas des professionnels de la communication et qui travaillent avec acharnement, passion, honnêteté et compétence pour rendre cette ville verte et solidaire. »

Yves Chérain

A 61 ans, Yves Chérain est un ancien chargé de mission scientifique de la réserve naturelle nationale de Camargue, profession exercée pendant plus de 35 ans. Yves est ainsi sensibilisé depuis de nombreuses années à la gestion des espaces naturels. Il a particulièrement étudié la contamination des canaux et étangs par les résidus de pesticides et d’engrais ainsi que l’adaptation de la gestion à l’élévation du niveau marin.

“J’ai rejoint le collectif car c’était une évidence face à l’urgence de la dégradation de notre environnement. J’espère que dans dix ans, ARLES et sa région seront encore habitables pour tous, c’est-à-dire qu’on aura réussi à prendre localement et à plus grande échelle des mesures drastiques pour limiter les effets du changement global et s’y adapter.”

Rencontre avec Damien Carême

Damien Carême a été maire de Grande-Synthe de 2001 à 2018.

Durant son mandat, il a fait de sa ville une réelle “ville en transition écologique”, mais il n’a pas fait que ça !

En 2010 Grande-Synthe est élue capitale Française de la biodiversité.

En 2016, il est finaliste du concours de « meilleur maire du monde » décerné par la City Mayors Fondation

En septembre 2018, il est à l’origine de la création de l’Association nationale des villes et territoires accueillants, association dont il assure la présidence.

Il a reçu en 2018 le Prix Nord-sud du conseil de l’Europe .

Aujourd’hui député Européen avec la bannière Europe écologie les verts, Damien Carême est venu défendre notre projet et nous transmettre sa vision du municipalisme. Voici un petit extrait de notre rencontre.

Alors, croyez-vous encore qu’il est impossible de changer d’avenir ?

« Older posts Newer posts »

© 2025 Changeons d'avenir

Theme by Anders NorenUp ↑