Nous sommes dans une démarche de construction collective d’un projet pour la ville, pour les élections municipales et au-delà. Nous partageons avec vous la synthèse actuelle du groupe de travail “Culture”. Avant comme après les élections, n’hésitez pas à nous contacter pour intégrer ce groupe de travail ou à laisser vos suggestions en bas de cette page.

À retenir

Deux grands défis se posent pour la culture dans notre ville :

  • Les mutations en cours dans le financement de la culture
  • La réduction de la culture à un outil de développement économique pour la ville.

Nous défendons l’idée que la culture ne se réduit pas à une question économique. La culture constitue un socle pour le développement et l’épanouissement des habitant.e.s. Elle doit s’adresser à tou.te.s sur l’ensemble du territoire arlésien. 

Nous soutiendrons la lutte des artistes, des institutions, des associations et des personnalités qui œuvrent pour une culture populaire de qualité, ceci à travers deux axes principaux :

1. Maintenir et donner de nouveaux moyens aux pôles culturels publics que sont la médiathèque et les associations culturelles.

  • Par un travail avec le personnel de médiathèque à la mesure des enjeux : pour une médiathèque de qualité accessible à tous sur toute la commune de façon équitable.
  • Par un travail avec les associations locales et la maison des associations pour permettre une offre culturelle qui se pérennise malgré les désengagements de l’état, des régions et départements.
  • Par une offre technique mieux adaptée aux besoins associatifs, particulièrement pour le spectacle vivant et l’art sonore (Diversification du matériel partagé mis à disposition, études pour créer un plateau de répétition et l’aménagement de nouvelles scènes)
  • En établissant de nouvelles passerelles culturelles entre les villages, les hameaux, les quartiers et le centre-ville pour gommer autant que possible l’éloignement physique.

2.  Le maintien de la reconnaissance de différentes formes de cultures

– Des cultures locales de tradition et la création d’expression Provençale

  • En valorisant le lien des pratiques culturelles avec les richesses de Camargue et de Crau.
  • En valorisant le lien des Arlésiens avec le fleuve.
  • En valorisant la langue, la création et les cultures d’expression provençale
  • En soutenant les associations qui défendent les traditions dans le domaine du costume, de la musique, de la danse, des fêtes, de l’art de la course camarguaise et de la joute.
  • En soutenant les associations qui défendent les traditions dans le domaine du costume, de la musique, de la danse, des fêtes, de l’art de la course camarguaise et de la joute.
  • En permettant au peñas de reprendre leur place sonore dans les rues de la ville lors des Férias.

– des autres cultures régionales et des cultures du monde qui se sont installées et s’installent sur notre territoire en l’enrichissant.

  • En soutenant les associations qui permettent de découvrir des arts, de la littérature et des œuvres d’autres régions ou pays.

L’écologie pourra venir améliorer et teinter le tableau à venir d’une Arles culturelle en mouvement.

Pour mener à bien ce travail nous proposons que la Ville soit à l’initiative d’une réflexion à la hauteur de tous ces enjeux, avec les personnels et les habitant.e.s afin d’établir ensemble des objectifs pour les années à venir en proposant des états généraux de la culture.

Constat local

Arles, Une ville dotée d’une vie culturelle riche, dont il faut défendre le service public et les moyens de son exigence.

Le nombre et la qualité des acteurs et le choix culturel sont à Arles, au-dessus de la moyenne. Nous observons ces pratiques culturelles en usage dans notre territoire, celles qui naissent, celles qui sont dans leur maturité et celles qui se dégradent.

Conformément à la loi NOTRe : « la responsabilité en matière culturelle est exercée conjointement par les collectivités territoriales et l’État dans le respect des droits culturels énoncé par la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles du 20 octobre 2005 », nous entendons permettre à chacun de voir respectée son droit à une identité culturelle, de connaître et de voir respecter sa propre culture, d’accéder au patrimoine culturel des autres cultures. Nous souhaitons œuvrer pour une diversité culturelle face à l’uniformisation appauvrissante de la culture.

1. Des poids lourds de la culture

Plusieurs institutions culturelles de poids œuvrent à Arles : Actes Sud et l’association du Méjan depuis très longtemps, Harmonia Mundi également, la Fondation Luma depuis peu. Les Rencontres d’Arles depuis 50 ans et Les Suds marquent de leur empreinte la saison chaude. Le Musée Bleu et le Muséon Arlaten sont financés par le Conseil Général. Arles est également le centre français de la traduction littéraire avec le Collège des traducteurs qui invite en résidence des traducteurs du monde entier et organise chaque année les Assises de la traduction. Nous avons également la chance d’avoir dans la ville l’École Nationale de la photo qui installe ici des étudiants et des artistes en formation au plus haut niveau, l’école d’animation cinématographique Mopa, le festival PHARE, le Festival Convivencia, la salle de concert Le cargo de nuit, les fêtes culturelles de la ville…

2. Un service public de la culture qui connaît des difficultés dans certaines structures

L’importance accordée par la ville à la culture et les choix qu’elle a fait depuis très longtemps dans sa politique de diffusion vers le public font que le service public joue un rôle essentiel dans la pratique de la lecture, du théâtre, de la musique, de la danse, des arts plastiques, du cinéma. Or nous observons les difficultés qui sont les siennes aujourd’hui et souhaitons apporter notre appui à ses personnels et aux associations qui les défendent et qui collaborent avec les institutions publiques. Le service public est la base d’une culture populaire exigeante, ouverte au plus grand nombre sur le tout le territoire. A ce titre, nous devons nous donner les moyens de permettre à l’ensemble des habitants du territoire d’accéder à l’offre culturelle.

Le Conservatoire de musique (ACCM) joue ce rôle. Mais n’oublions pas le travail des associations dans les apprentissages adultes et enfants, ni les échanges entre les écoles, les artistes et les institutions.

La vie de nombreuses compagnies de théâtre, de théâtre de rue, de danses est rendue difficile par la raréfaction des subventions de l’État, des conseils général et régional. La Ville d’Arles ne peut sûrement pas compenser ces pertes qui, en aidant les artistes, permettent des prix d’entrée abordables aux spectacles. Au-delà des subventions, ces compagnies souffrent du manque de lieux de répétition. Et elles trouvent souvent plus de reconnaissances ailleurs que dans leur propre ville.

3. La Fondation LUMA : un poids-lourd d’un nouveau type

La Fondation Luma s’installe à Arles avec des moyens financiers privés disproportionnés avec ceux d’une ville moyenne. Cette fondation attire et fait peur. On ne sait pas encore ce qu’elle proposera. Les contours de son action vers la culture par la diffusion d’œuvres contemporaines, vers la réflexion philosophique, vers l’écologie, se préciseront sans doute avec le temps. Le sentiment populaire est bien souvent mêlé de curiosité et de méfiance. Rares sont les acteurs.trices culturels arlésiens à avoir été invités par la Fondation Luma à une réflexion commune afin de prendre langue et racine dans la ville.

Les Arlésien.ne.s s’aperçoivent, par ailleurs, que rien n’a été exigé par la Ville d’Arles au moment de la session des Ateliers, en dehors du Parc. Ni un plateau de répétition, ni une salle de spectacle de petite taille qui seconderait le Théâtre municipal. Au moment de l’appel à projet, un groupement de 25 associations d’Arles a précisément présenté en Mairie un projet coopératif de salle de répétition, de représentation, d’un atelier de communication, d’une salle de documentation. Or ce projet n’a pas été pris en compte.

4. La Maison des Associations, un pôle à revaloriser ?

Une maison en plein centre de la ville, où les associations trouvent asile, logent leurs activités et leurs outils, trouvent des secours techniques, une ou deux salles moyennes pour des réunions importantes, munies d’une sono de qualité, d’un projecteur et d’un écran modernes, et une grande salle pour les meetings, les concerts, les spectacles, les fêtes ou les congrès associatifs, cela s’appelle La Maison des Associations.

Mais la Maison des associations a besoin de plus de moyens pour aider les associations à mener à bien les projets enrichissants de ces acteurs importants du territoire. Ces besoins sont d’autant plus cruciaux que les associations subissent de plein fouet le désengagement de l’état, des régions et des départements.

Objectifs

Volet 1. Maintenir et donner de nouveau moyens aux pôles culturels publics de la commune

Notre position est la défense du service public de la culture et l’affirmation des moyens qui sont nécessaires à son action. Aussi, nous garantirons les moyens d’agir des institutions de la Ville, et exigerons le respect des règles professionnelles de tous les métiers dans chaque secteur. Aujourd’hui, nous assistons à la dégradation de ce que nous avons de meilleur, comme si leur disparition s’organisait insidieusement : quand on laisse se corrompre les moyens et la qualité d’un service, la fréquentation baisse, l’intérêt faiblit et le pouvoir a beau jeu de faire disparaître l’institution qu’il a lui-même rendu malade.

Nous défendons ce service public municipal de la culture pour qu’il se présente d’égal à égal avec les institutions privées, afin que jamais les décideurs municipaux ne puissent suggérer que le privé remplisse à sa place les activités d’intérêt général, laissant la municipalité se désengager des obligations pour lesquelles les électeurs l’ont nommée.

A. Défense des personnels de la Médiathèque et des Services Culturels de la Ville dans leur lutte pour le respect des moyens et des règles professionnelles en direction des usagers

La Médiathèque fut conçue il y a 30 ans de manière pilote, regroupant la consultation et l’emprunt de livres, de disques, de films, de partitions (et même, il fut un temps, d’œuvres d’art). la disparition des annexes de quartiers et villages, comme lieu de familiarisation avec des œuvres, des conseils adaptés, un espace de travail calme, et abrité, un lieu d’animation culturelle, participent à un appauvrissement culturel général mais également à l’apport social que constituent des lieux d’échanges et de pédagogie de proximité, au-delà des commerces et des places publiques dont les dommages sont difficiles à évaluer car ils sont de long terme. Nous réétudierons les possibilités de réaménager des annexes de la médiathèque.

Par ailleurs, l’automatisation des prêts a séparé le personnel du public et a coûté cher. Les embauches ne tiennent plus compte des métiers et des formations. Nous amènerons la Ville d’Arles à respecter les règles déontologiques des bibliothèques. Neuf bibliothécaires manquent. Les problèmes sont assez importants pour qu’une grève ait eu lieu il y a six mois, suscitant la création d’un Collectif des utilisateurs qui prend part à ce combat. Aux professionnels de la Médiathèque et au Collectif des usagers nous apportons notre soutien dans leur lutte et voulons un service qui retrouve sa qualité, l’enthousiasme de ses usagers et de son personnel.

B. Le Musée Réattu connait lui-aussi des difficultés

Nous défendrons de la même manière les moyens d’existence du Musée Réattu, et nous interviendrons pour régler les problèmes que soulève le personnel. L’importance de ce musée des beaux-arts ne fait aucun doute pour les Arlésiens. Il possède, parmi de nombreuses richesses, des fonds anciens et modernes importants en peintures et en photographies, ainsi qu’une qualité d’innovation, par exemple dans la création en art sonore.

C. Aider le spectacle vivant

Nous partageons le vif regret exprimé par les compagnies arlésiennes quant au refus de la Ville d’acquérir le Théâtre de la Calade quand sa vente s’est présentée.

Notre ambition est de créer un plateau de répétition pour le théâtre, la danse, la musique, qui serait à la disposition des compagnies arlésiennes organisées en coopératives. Ce plateau serait à équiper techniquement par étapes, mais ouvert au plus vite au travail dans de bonnes conditions. Nous mettrons en route des conventionnements avec les compagnies subventionnées par la Ville.

Nous mettrons à l’étude la création d’un lieu de représentation, ou l’équipement d’un lieu existant, dans une forme coopérative entre les compagnies de théâtre, danse, musique, expérimentation. Cet espace de représentations serait de préférence un espace vide à organiser selon les choix scénographiques. Là aussi, les compagnies seraient invitées, dans un premier temps au moins, à mutualiser les équipements.

Ajoutons, pour citer des villes qui l’ont réalisé, que la Ville de Clermont-Ferrand vient de mettre en route un triple plateau, un de représentation et deux de répétition à la Cour des Trois coquins.

D. Valoriser l’art sonore

Nous valoriserons et encouragerons l’art sonore, avec les artistes et les associations concernées, qu’il s’agisse de documentaires, de créations ou de fictions radiophoniques, dans une recherche conjointe d’autres partenaires institutionnels, centres de création publics ou privés, ou de diffusion, comme la BNF. Il trouvera à Arles la reconnaissance du travail déjà présent depuis plus de trente ans sur le territoire. Il faut pour cela donner à cette expression créative les lieux et les moyens de s’épanouir, afin de mettre en place des ateliers de travail du son, susceptible, par exemple, d’accueillir d’autres formations et de recherche pour de la sculpture sonore ou des créations.

Nous mettrons à l’étude l’équipement pour une salle de spectacle sonore (le Cinéma pour les oreilles). Dans la ville de la photographie, la « photo sonore », l’art du documentaire radiophonique constamment exploré et enseigné en Arles au long des années, a montré que ce « huitième art » a un rôle important à jouer.

E. De nouvelles passerelles culturelles entre les villages, les hameaux, les quartiers et le centre-ville

Nous devons nous donner les moyens de permettre à l’ensemble des habitants du territoire d’accéder à l’offre culturelle, en  amenant la culture dans les quartiers et les hameaux Notamment par le retour du service public via la réouverture des annexes de la médiathèque et en déployant une offre de transports publics adaptés qui permettent une meilleure accessibilité à l’offre culturelle du centre-ville.

Les moyens de communication devront aussi être repensés.

Nous proposons que la Ville soit à l’initiative d’une réflexion à la hauteur de tous ces enjeux, avec les personnels et les habitant.e.s,  afin d’établir ensemble des objectifs pour les années à venir en proposant des États généraux de la culture.

Volet 2 - Le maintien de la reconnaissance de différentes formes de cultures

A. Valorisation de la culture, de tradition et de création, d’expression provençale

Nous continuerons de valoriser la langue et les pratiques et cultures provençales.

  • Vivifier le lien de ces pratiques culturelles avec les territoires de Camargue et de Crau et leur agriculture. Par exemple, la canne de Provence permet de fabriquer la plus grande part des anches des instruments à vent des orchestres du monde. Nous soutiendrons ainsi, les deux marchés hebdomadaires, fait culturel identitaire puissant, non pas du point de vue touristique, mais avec la volonté d’aider à s’y exprimer les paysans soucieux d’une écologie de la nourriture.
  • En valorisant le lien des Arlésiens avec leur fleuve. Nous continuerons de soutenir les événements et animations qui permettent aux Arlésiens de mieux comprendre et de mieux s’approprier des connaissances sur cette entité importante de notre territoire. Ses mythes, son patrimoine, et ses réalités d’aujourd’hui.
  • Nous soutiendrons la langue, la création et les cultures d’expression provençale ainsi que les associations qui défendent les traditions dans le domaine du costume, de la musique, de la danse, des fêtes, de l’art de la course camarguaise, de la joute.

La langue provençale qui s’est éteinte au XIX siècle dans sa pratique populaire quotidienne, reste présente dans une littérature de haute qualité et dans une pratique minoritaire parallèle à l langue française. Un grand nombre d’associations et d’acteurs artistiques et culturels défendent cette langue de manière conservatoire ou de manière créative engagée dans la vie sociale, festive, poétique et musicale. Nous sommes partie prenante de cette culture-là, qui peut être ressource d’une réflexion et d’une pratique écologique.

  • Nous revitaliserons également l’esprit des deux Férias en permettant au peñas de reprendre leur place sonore dans les rues de la ville. Un immense public vient à Arles pour la Féria de printemps et la Féria des vendanges. Pour accompagner les spectacles tauromachiques et les courses camarguaises, la tradition de la fête dans les rues était traditionnellement assurée par les fanfares (les peñas), qui jouaient en grand nombre aux quatre coins de la ville et faisaient l’esprit de la Féria. Les bodegas et les cafés diffusent aujourd’hui de plus en plus de musique enregistrée et à des volumes difficilement supportables. La Ville d’Arles embauche deux fanfares qui ne peuvent pas lutter contre les haut-parleurs. Et pourtant rien ne plait tant aux habitués d’Arles en Féria que l’air de la Coupo Santo et l’hymne de l’Aviron Bayonnais par les cuivres et les voix.

B. Valorisation des cultures du monde qui se sont installées et s’installent sur notre territoire en l’enrichissant

  • Nous soutiendrons les associations qui permettre de découvrir des arts, de la littérature et des œuvres d’autres régions ou pays.

Conclusion

Nous proposons ici de développer un peu plus quelques pensées politiques qui ont conduit ces propositions municipales.

A. Une première pensée générique quant aux mutations en cours dans le financement de la culture

Nous ne fuyons pas le débat public-privé : on mesure aujourd’hui le changement impulsé par le gouvernement Sarkozy dans la culture. Ce Président de la République militait pour la disparition du Ministère de la culture et inaugura, de manière franche, la politique qui consiste à ce que l’argent aille directement des entreprises vers les acteurs artistiques et culturels. Cette « politique culturelle » n’est pas et ne sera jamais la nôtre. Premièrement, parce que nous tenons à ce que des collèges des métiers de la culture organisent, au niveau de l’État et au niveau des collectivités locales et territoriales, la politique culturelle et artistique en direction du public. Ensuite, parce que nous n’oublions pas qu’une grande partie de la dépense des entreprises privées et fondations vers l’art et la culture (et vers d’autres domaines d’intérêt général comme l’écologie), permet à celles-ci de se soustraire à l’impôt tout en s’offrant une belle image.

B. Veut-on faire d’Arles une ville dont l’économie serait principalement la culture ?

Un autre champ de réflexion vient du doute profond que nous ressentons devant cette annonce roborative de la municipalité sortante : bâtir à Arles une économie culturelle, en lieu et place de l’économie industrielle qui disparut et sans jamais être remplacée. Nous pensons que la culture possède, certes, un registre économique puisqu’elle est agie par des acteurs professionnels et qu’elle est le lieu d’un échange. Mais nous sommes sûrs que la culture ne peut, sans dégâts sociaux et écologiques, être considérée comme l’économie principale pour une ville et sa population. La monoculture en toute chose a montré qu’elle est cause des pires dérives. Arles possède d’autres atouts, notamment agricoles, qui ont fait sa gloire. L’économie culturelle généralisée et l’exploitation croissante du tourisme mènent directement à la gentrification, à la généralisation des Airbnb, des emplois saisonniers.

D’autres villes que nous sont en train revenir de l’addiction au tourisme de masse, ne craint-on pas d’y perdre notre âme ?

C. La sensibilité à l’écologie sociale, philosophique et politique, ne doit-t-elle pas devenir une part importante de l’action culturelle ?

On le voit, les chapitres bâtis pour cerner la vie Culturelle Arlésienne se recoupent et doivent se penser ensemble. L’écologie peut venir améliorer et teinter le tableau à venir d’une Arles culturelle en mouvement :

  • qui s’adresserait à tous
  • qui soignerait les relations entre le passé et le présent
  • qui relierait tradition et modernité
  • qui œuvrerait à mêler, de manière courtoise et conviviale, la culture, l’art, le tourisme, la découverte des paysages, les joies de la mer et les festivités provençales
  • qui penserait une culture et une vie artistique dans un territoire essentiellement agricole.
  • qui se préoccuperait, en art et en culture, de l’aventure écologique de tous les dangers qui s’impose déjà à nous

Faire d’Arles un territoire modèle pour une profonde transformation sociale et un laboratoire pour inventer des formes de résiliences qui nous seront nécessaires pour faire face aux changements.