Catégorie : Portraits (Page 1 of 3)

Françoise Le Goff

Françoise a 64 ans et elle est retraitée depuis 2 ans de l’éducation nationale.

Faute de temps suffisant car engagée par ailleurs sur d’autres causes, je ne peux me prévaloir d’un parcours personnel autour de l’écologie si ce n’est la conscience, toujours présente, de la nécessité d’agir. Cette action fut, toute ma vie, basée sur des petits gestes de tous les jours, des petits riens, transmis à mes enfants aussi, et dont j’ai toujours pensé que si ces petits gestes, ces petits riens étaient démultipliés naturellement dans chaque ménage, et malgré ce que d’aucuns peuvent affirmer ici ou là, l’état de la planète serait différent.

Mes engagements associatifs antérieurs pendant plus de 20 ans, avec prises de responsabilités à différents postes des associations dans lesquelles je me suis impliquée, étaient tournés vers la culture en général et la jeunesse en particulier.

Aujourd’hui, Françoise rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR parce que, si l’engagement associatif permet de faire avancer les idées, elle souhaite à présent aller plus loin par la voie de la politique. Et elle a également un peu plus de temps…. Rejoindre le collectif signifie aussi partager des valeurs et des actions communes. Arles, où elle a choisi de vivre depuis 4 ans, mais qu’elle fréquentait déjà pour avoir habité une commune voisine, l’a attirée pour sa vibration et l’énergie qui s’en dégage, pour son authenticité, la richesse de son patrimoine matériel et immatériel. Elle a rapidement découvert les nombreux engagements écologiques, portés par de nombreuses associations qui défendent ce territoire sensible, dont pays d’Arles en Transition.

Arles dans 10 ans ?

“Un mot me vient à l’esprit : réconciliation. Réconciliation entre l’activité (et le développement) économique et la fragilité du territoire ; réconciliation entre les individus grâce à une population pluriculturelle (origines, âges) ; une ville modèle et moderne, réconciliant le bien-être des habitants et la gestion des ressources (déplacements doux sécurisés ; covoiturage urbain ; navettes gratuites plus nombreuses…) ; une réconciliation avec les valeurs “d’autrefois” : tolérance, partage, convivialité, désintérêt, sens du collectif. Réconciliation entre les différents acteurs du territoire qui auront enfin compris que l’avenir de la planète (ou tout au moins la résilience du pays d’Arles) ne pourra s’envisager que par une vision partagée.”

Laurent Ide

Laurent a 60 ans et il travaille dans le spectacle vivant.

Arlésien depuis près de 10 ans, originaire de Lille, Laurent est aujourd’hui directeur d’une école de cirque contemporain dans le Gard. Il a auparavant essentiellement exercé dans le milieu culturel et associatif, artiste, musicien compositeur, directeur technique en théâtre et cirque, entre autres.

Laurent fait partie d’une association arlésienne qui soutient un projet porté par des artistes locaux, sur un répertoire lyrique de grande qualité. De culture scientifique et ayant toujours mis l’écologie au cœur des priorités dans les choix de notre avenir, il a rejoint récemment la liste CHANGEONS d’AVENIR parce qu’il y a trouvé une authentique démarche de démocratie participative, une liste citoyenne qui donne non seulement la parole à tous, mais surtout prête une sincère écoute à tous.

“Pour Arles comme pour le monde, la préoccupation environnementale doit être portée collectivement pour aboutir à des actes. La présence de cette pensée au sein de la gouvernance de la cité me semble indispensable et salutaire. C’est ce qui motive mon soutien à CHANGEONS d’AVENIR.”

Julien Birard

Julien a 37 ans. Il est naturaliste et ornithologue.

Julien a entamé son parcours professionnel il y une petite quinzaine d’années par des travaux portant sur l’écologie urbaine au sein du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Il a ensuite travaillé pendant cinq ans à l’Agence Régionale pour la Biodiversité d’Île-de-France en tant que chargé de mission naturaliste. Installé à Arles depuis 2015, il poursuit mon parcours de naturaliste, spécialisé dans l’ornithologie, en travaillant régulièrement avec les structures locales (Tour du Valat, Marais du Vigueirat, ONCFS…) en tant qu’indépendant ou sur des missions ponctuelles. En recherche constante de nouveaux partenariats, son profil oscille volontairement entre le travail de terrain (inventaires, suivis), la recherche scientifique (biologie de la conservation) et la sensibilisation (événements publics).

La raison de sa participation à CHANGEONS d’AVENIR? Une préoccupation quotidienne, partagée par tant d’autres aujourd’hui, sur des modèles sociaux et environnementaux existants dans lesquels il ne se retrouve pas et qu’il convient de remanier rapidement compte tenu du contexte que l’on connait aujourd’hui (urgence climatique notamment). De ce constat inquiétant, il retient avant tout l’enthousiasme qui émane de cette démarche qui consiste à inventer collectivement de nouveaux modèles. Voilà pourquoi il essaie, à son rythme, encouragé par ce mouvement porté par des gens compétents, sincères et désintéressés, de passer du statut de spectateur /commentateur à celui d’acteur. Par ailleurs, l’échelle municipale lui semble parfaitement adaptée à sa conception de l’engagement politique. Elle s’appuie moins sur de la politique dite “politicienne” qui repose plus souvent sur des stratégies de communication que sur des actions concrètes, et elle permet de donner de la visibilité à des collectifs citoyens comme “CHANGEONS d’AVENIR” qui cherchent avant tout à (re)mettre de l’intérêt commun dans les politiques qui régissent notre quotidien.

Arles dans 10 ans ?

Entièrement recouverte par une eau à 55 degrés, chargée en algues toxiques du fait de l’eutrophisation, qui, par leurs émanations auront décimé l’ensemble de la vie terrestre ?? WOW ! j’en sais rien… J’aime cette ville notamment pour sa dimension abordable et son remarquable dynamisme. J’aimerais qu’elle garde ces atouts mais j’aimerais aussi qu’à l’avenir elle s’aborde beaucoup plus à pied ou à vélo partout et qu’elle devienne bien plus végétale. J’aimerais une meilleure mixité et connexion du territoire, un décloisonnement des différents quartiers issus d’une stratégie commune d’amélioration de la qualité de vie pour tous, impliquant obligatoirement une distribution bien plus équitable des financements publics par secteur géographiques. A l’échelle de la commune, j’aimerais qu’Arles innove et devienne un exemple en matière de consommation d’espaces, d’énergies, de denrées, que la préservation de son patrimoine naturel et culturel soit à la hauteur du rayonnement international qu’ils représentent respectivement et des responsabilités que cela implique.” 

Danièle Feougier

Danièle a 56 ans et elle est employée de maison.

Danièle habite Mas Thibert depuis 3 ans et son activité professionnelle lui permet d’apporter non seulement un environnement propre mais aussi un lien social et une présence auprès de personnes âgées ou handicapées.

Elle fait partie de l’association DEDUCIMA (Développement Durable et Citoyenneté à Mas Thibert) et c’est naturellement qu’elle s’est dirigée vers le collectif citoyen et écologiste CHANGEONS d’AVENIR. Ce projet correspond à sa vision d’une nouvelle politique plus respectueuse de l’environnement, des enjeux climatiques et du bien vivre à Arles. Cette liste met chacun sur un pied d’égalité, quelle que soit son origine sociale ou professionnelle.

Arles dans 10 ans?

“Comment je vois Arles dans le futur? Une mobilité simplifiée, moins de véhicules, accès gratuits aux transports en commun, plus de pistes cyclables et de zones piétonnes. Plus de végétalisation et de parcs. Une sécurité améliorée grâce à la présence d’une police municipale bien formée, de gardes champêtres pour les villages et de médiateurs sociaux pour les zones les plus sensibles. Un meilleur accès à la santé par la création de maisons médicales dans les villages.”

Ophélie Ronce

Ophélie a 47ans et elle est directrice de recherche au CNRS.

Elles est chercheuse en écologie et s’intéresse aux conséquences des changements globaux (pollution, fragmentation des paysages, réchauffement climatique) sur l’évolution des espèces; elle travaille à Montpellier et a été longtemps adhérente de l’association des usagers de la gare d’Arles; elle participe à l’expérience de compost collectif animé par Petit à Petit à la Roquette.

Ophélie a rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR pour que la ville s’engage plus fermement dans la transition écologique, avec une attention plus forte donnée aux transports non ou peu polluants au sein de la ville et dans ses connexions avec les autres territoires, à la gestion des déchets et plus généralement aux impacts environnementaux de nos activités, dans un esprit d’écoute, de partage et de solidarité. Elle est touchée par l’initiative de citoyens cherchant à penser l’avenir de leur ville et à en débattre et elle souhaite s’associer à cette initiative.

Arles dans 10 ans?

” Toujours les choses que j’aime à Arles: le marché, les repas de quartier dans les rues, la beauté de la ville et de la lumière, le théâtre, la médiathèque, les drôles de noël, la diversité des gens, les occasions de partage, bocal, la taille humaine, la culture et son accès facile pour les arlésiens, le musée bleu, mais plus d’espaces verts et végétalisés, moins de voitures, plus de trains et de transports collectif pour relier notre ville à d’autres territoires, moins de déchets, plus de commerces de proximité, plus de facilité de circulation piétonne et en vélo, que notre patrimoine culturel et naturel soit la richesse de tous, plus de solidarité, plus de mélange, plus de justice et d’équité, moins de violence, plus de dialogue, une économie plus locale et diversifiée. “

Sophie Perraudin

Sophie a 50 ans et elle est enseignante d’économie-gestion en BTS.

Elle a créé en 2005 l’association Arl’ethique  qui avait pour objet la promotion du commerce équitable à Arles. Pendant 10 ans l’association, grâce à un groupe très investi de bénévoles, a milité à travers un point de vente, un  stand sur le marché du samedi et des interventions dans les écoles.

Sophie a rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR parce qu’elle croit à la dynamique et à l’intelligence collective ; aux petits ruisseaux qui forment les grandes rivières. Et comme le dit si bien Rob Hopkins, qui est à l’origine du mouvement “villes en transition” : l’imagination au pouvoir !

Arles dans 10 ans ?

” Nous sommes en 2030, quelques exemples de réalisations : les transports en commun sont gratuits et très étendus, les 2 déchetteries sont très fonctionnelles, des panneaux solaires équipent de très nombreux bâtiments afin de fournir une énergie propre aux arlésiens, une ceinture alimentaire biologique s’est progressivement développée autour d’Arles, les enfants jouent dans les rues arborées et sans voiture…”

Dominique Vittoz

Dominique a 62 ans et elle est traductrice littéraire.

Membre dès l’origine de Pays d’Arles en Transition, Dominique participe au renouveau de l’association en 2016 et se joint au groupe de citoyens qui en 2018 fonde la SAS à statuts coopératifs Centrales Villageoises du Pays d’Arles, dont  le but est de produire localement de l’énergie renouvelable (photovoltaïque) et de favoriser les économies d’énergie :  «  L’énergie la plus propre est celle qu’on ne consomme pas. » 

Originaire de Rhône-Alpes, Dominique s’est installée à Arles voici une quinzaine d’années et travaille en lien étroit avec cette institution culturelle unique en France hébergée à l’espace Van Gogh : le Collège International des Traducteurs Littéraires, qui bénéficie d’un fort soutien de la Ville d’Arles depuis trente ans, toutes municipalités confondues.

Dominique a rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR parce que c’est un collectif justement, c’est-à-dire un groupe où les individus sont particulièrement attentifs au bien commun. La parité, l’écoute et la volonté d’aboutir ensemble sont ses valeurs fondatrices, et bénéfiques. Cet effort d’intelligence commune trouve son moteur dans la conscience très claire qu’il y a urgence aujourd’hui à changer les comportements au quotidien, dans l’espace public autant que privé, pour préserver la Vie.

Arles dans 10 ans?

Une ville où sont privilégiés les moyens de locomotion doux et non polluants ; une meilleure exploitation de la ressource énergétique solaire; des rues, des places, des bâtiments plus végétalisés; une fluidité sociale délibérément construite et protégée; des terres agricoles préservées et un maraîchage local aux dimensions des besoins de la population.

Germana Mastropasqua

Germana a 49 ans et elle est artiste, chanteuse et musicienne. Italienne, elle vit à Arles depuis 2015.

“J’aime beaucoup cette ville pour la qualité de vie et la richesse de ça région. On a la mer tout près, la campagne et les Alpilles avec des paysages de rêve. De plus, Arles est une ville à mesure humaine et en venant de Rome j’ai tout suite apprécié ça. Dans ma vie j’ai toujours soigné mon envie de nature, la volonté de protéger notre environnement et aussi la force du collectif et le plaisir de travailler avec d’autres personnes. J’ai donc adhéré avec plaisir à CHANGEONS d’AVENIR pour m’engager à la préservation de notre patrimoine naturel.”

Arles dans 10 ans?

“Une ville a mesure humaine, 
Une ville avec des commerces dans les quartiers, 
des quartiers avec des places bien vivantes ou on peut aller rencontrer du monde, 
des quartier avec beaucoup plus d’arbres et de végétation,
des promenades le long des canaux qui ont des arbres plantés tout le long,des transport en commun plus fonctionnel,
une valorisation des savoir anciens,
une valorisation du patrimoine historique et naturel,
une ville qui donne place à la culture locale et aux associations,
une Médiathèque qui fonctionne,
une programmation culturelle qui fait travailler les artistes locaux.”

Rachid Cheddadi

Rachid Cheddadi a 60 ans. Il est directeur de recherche au CNRS.

Détenteur d’un doctorat en écologie, Rachid travaille sur la réponse des arbres de montagnes au changement climatique et sur leur conservation.

Il a rejoint CHANGEONS d’AVENIR pour contribuer collectivement à une perception plus écologique de notre environnement et notre société.

Arles dans 10 ans ?

“Une petite ville idéale sans voitures dans un rayon d’au moins 1km du centre ville (place de la République), des moyens de transports plus petits, plus fréquents, non polluants et à la portée de tous. Des parcours pour les vélos et les sportifs (infiniment) plus appropriés/sécurisés qu’aujourd’hui, des accès pour handicapés partout, des écoles mieux entretenues, le retour des petits commerces locaux, les quartiers avec des “HLM” rénovés, reverdis avec des espaces de loisirs pour leurs habitants … bref ma “wish list” est longue …”

Chloé Roux

Chloé Roux a 40 ans. Elle est professeure des écoles.

” Je suis arrivée à Arles il y a 20 ans pour y suivre des études en gestion de projets culturels. Arles est ma ville d’adoption et de cœur. J’ai travaillé durant près de 15 ans dans le secteur culturel, puis je suis devenue professeur des écoles. Je dis souvent sur le ton de la plaisanterie que l’éducation est la seule chose qui vaille la peine d’être prise au sérieux, c’est sans doute exagéré mais c’est en tout cas la raison qui m’a poussée à exercer ce métier sur le tard.  Si la lourdeur de l’institution au sein de laquelle nous exerçons notre métier d’enseignants est malheureusement indéniable, nous avons néanmoins la chance de disposer d’une liberté pédagogique qui m’incite à être dans une démarche de recherche et à tenter, à ma petite échelle, de travailler à changer le logiciel de la manière dont nous enseignons aux élèves à penser le monde.”

” Il y a quelques mois encore, la perspective des élections municipales à Arles était loin de m’enthousiasmer. Ma génération a passé l’essentiel de sa vie d’électeur à voter pour faire barrage au Front National, et non pour un modèle de société souhaitable. Je suis déçue par une certaine gauche qui a trahi ses idéaux au nom d’une vision purement gestionnaire de la politique. Puis je me suis enthousiasmée pour l’émergence des listes citoyennes un peu partout en France. Je crois beaucoup dans l’idée du municipalisme, comme échelon possible pour réenchanter la politique et se réapproprier la notion de bien commun. J’ai trouvé dans Changeons d’avenir une intelligence collective et une énergie qui m’ont donné envie de croire à nouveau dans l’action politique.”

Arles dans 10 ans?

” Je rêve d’une ville où les citoyen.ne.s auront pris conscience que les crises sociales et écologiques sont les deux facettes d’un même problème, que l’on peut s’employer à résoudre en construisant ensemble un projet commun pour notre territoire. J’espère bien sûr que nous aurons réussi à entamer la transition nécessaire pour faire face aux changements globaux qui nous attendent, et que cette transition nous permettra d’être plus solidaires et plus accueillants envers celles et ceux qui seront amené.e.s à venir s’installer sur notre territoire.”

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