Auteur/autrice : Changeons (Page 12 of 14)

Marine Crouzet

Marine Crouzet est conservatrice-restauratrice de biens culturels (objets archéologiques et historiques en métal) chez A-Corros, une entreprise résidente d’Archeomed. Originaire de La Ciotat et de formation littéraire, elle poursuit ses études en Histoire puis en Conservation-restauration du patrimoine à Paris avant de revenir s’installer dans les Bouches du Rhône, à Arles en 2016. Séduite par la lavande et les tournesols, mais surtout par la ville et son énergie, elle s’investit rapidement comme membre de plusieurs associations et initiatives arlésiennes (l’atelier Saugrenu, la roue arlésienne, Amap du Rouinet, Arelate, Mom’Arles, alphabétisation des enfants roms) et confirme sa volonté de défendre une approche sociale, solidaire et féministe dans les décisions politiques. Écologiste dilettante, elle devient plus engagée et se lance dans une démarche zéro déchet au retour d’un voyage au Cambodge où les plages de plastique suffisent à lui montrer les limites de notre système économique consumériste.

Aujourd’hui c’est donc pour la ville d’Arles qu’elle souhaite s’engager : une échelle locale, humaine, pour commencer à faire changer les choses. Et c’est dans le collectif CHANGEONS d’AVENIR et son fonctionnement démocratique novateur qu’elle a trouvé la forme adaptée à la défense de ses valeurs dans un juste respect de toutes les paroles citoyennes.

“Élevée en école Freinet dans l’idée que le groupe peut être une force vive et non pas un obstacle à la prise de décision, j’ai trouvé dans CHANGEONS d’AVENIR un fonctionnement collectif qui me correspondait. Par sa seule existence et parce que les compétences de chacun et chacune étaient mises au service du bien commun, ce collectif permet déjà de lutter contre une politique de la compétition à la base selon moi de notre système capitaliste qui épuise nos ressources naturelles et encourage l’individualisme. De plus, pour une fois la défense de l’écologie n’est pas un thème parmi d’autres mais est présentée comme une valeur à défendre indispensable à notre civilisation : le coeur de notre message, c’est l’écologie doit être à la base de toutes les décisions politiques. Et de la même façon que les objets archéologiques que je restaure me disent comment les peuples d’hier ont vécu, je souhaite que nous ne soyons pas les pollueurs du monde de demain et qu’on puisse encore construire un avenir dont nous n’aurons pas honte auprès des générations futures.»

Charles Kachelmann

Charles Kachelmann est développeur informatique. A 40 ans, Charles est sensible à l’écologie et au développement durable depuis de nombreuses années. Il est engagé dans une démarche personnelle de réduction de son empreinte carbone (zéro déchet, monnaie locale, sobriété énergétique).

«J’ai rejoint le collectif car malgré mes efforts personnels, je ne peux que constater la trop lente évolution des actions des pouvoirs publics en faveur de l’environnement. Compte-tenu de l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés, il est nécessaire d’insuffler un profond changement à tous les niveaux de la politique de gestion des territoires, à commencer par l’échelon municipal.»

Dans 10 ans, Charles imagine une ville où il fait bon vivre pour tous, et où chacun a sa place, dans le respect des autres et de la nature qui nous entoure. Une ville propre et verte, avec de nombreux espaces végétalisés. « On pourra s’y promener, à pied ou à vélo, en toute quiétude. Une économie liée aux initiatives écologiques aura émergée et sera pourvoyeuse de nombreux emplois. La majorité de l’alimentation, aussi bien collective qu’individuelle, sera produite les fermes et exploitations agricoles du pays d’Arles. Les bus et véhicules municipaux roulerons à l’hydrogène vert. Les toits seront recouverts de panneaux solaires qui couvriront une grande partie des besoins énergétiques des habitants. Chaque citoyen et chaque élu aura pris conscience que ses actions, même les plus insignifiantes, peuvent avoir des répercussions sur notre écosystème, et qu’il appartient à chacun d’en prendre soin et d’agir en conséquence.»

Géraldine Amiel

A 30 ans, Géraldine Amiel est responsable du patrimoine à Fontvieille. Depuis plusieurs années, Géraldine ne souhaite plus contribuer au fonctionnement de la société de surconsommation. Au quotidien, refuser ce modèle signifie adopter un mode de vie plus responsable et éthique en réduisant sa consommation et en tendant vers le zéro déchet. « Je me suis rendu compte que la sobriété permet de reconnecter l’humain à ses véritables besoins et à son environnement.»
Le passage de cette démarche individuelle a une démarche collective est alors devenue évidente.

«J’ai rejoint Changeons d’Avenir au moment où ma démarche personnelle avait besoin de trouver un sens plus global pour être utile. Mon inquiétude vis à vis des bouleversements climatiques et de l’impact de l’homme sur son environnement ainsi que mes actions personnelles ne pouvaient évidemment pas suffire à faire évoluer pleinement ces problématiques.»
Pour Géraldine, tout le monde trouve sa place dans le collectif. «Pas besoin d’être écologiste, scientifique ou militant de la première heure. La richesse de Changeons d’Avenir tient au fait que chacun souhaite offrir un avenir plus serein à notre territoire, dans le respect de la démocratie et de l’humain. »

Signature de trois chartes

Mardi 26 février, CHANGEONS d’AVENIR signait trois engagements publics : le Pacte pour la transition rédigé par une cinquantaine d’associations environnementales nationales, les trente propositions d’ANTICOR pour des communes éthique et de la charte « Pays d’Arles, je veux décider ». Ces trois séries d’engagements sont au cœur de notre projet politique : des engagements forts en matière d’écologie (pacte de la transition écologique) qui ne pourront être portés qu’à l’échelle locale (Pays d’Arles, je veux décider) par une collaboration étroite entre citoyen.ne.s et élu.e.s qui nécessitent du dialogue, de la transparence et l’exemplarité des élu.e.s (Anticor).

Philippe Rambeau, secrétaire général de l’association “Je veux décider” était présent pour recueillir la signature de Cyril Girard pour CHANGEONS d’AVENIR.

Simon Caraco

Simon Caraco est Arlésien de naissance. Après avoir passé toute son enfance à Arles, Simon a voyagé quelques années à l’étranger pour la réalisation de ses études.

Diplômé d’un master en gestion de l’environnement et des ressources qu’il a obtenu aux Pays-Bas, Simon a également pris conscience des enjeux climatiques locaux au cours d’un service civique effectué aux Marais du Vigueirat.
A 26 ans, Simon aime sa ville pour sa situation géographique, sa proximité avec la plage, la Camargue, les Alpilles.
« J’ai rejoint le collectif dans une démarche plus large de participation active à la résolution des crises sociale, environnementale, politique et économique actuelles qui sont à mon sens les différentes facettes du même problème. »

Claire Paupert

Claire Paupert-Flores a 45 ans. Enseignante de l’Éducation Nationale d’abord en lycée dans le domaine de l’ingénierie en conception mécanique et design, puis en collège, Claire s’est investie depuis toujours dans de nombreux mouvements politiques et associations écologistes, antiracistes et altermondialistes. Claire fait partie du bureau de l’association Pays d’Arles en Transition depuis 2012 et a participé au titre de militante associative et citoyenne à plusieurs commissions consultatives de la commune dès 2002 sur la question des déchets, de l’eau, de la restauration collective, du plan global de déplacement. Dès 2006, Claire a collaboré bénévolement avec le service environnement dans la réflexion et la mise en œuvre de l’Agenda 21 de la ville (émanation de du Sommet de la Terre de 1992). Cet agenda a permis de développer quelques actions concrètes de la municipalité soutenues par la région ainsi qu’un premier diagnostique territorial, point de départ de l’actuel « Plan climat-air-énergie territorial » du Pays d’Arles.

« J’ai rejoint cet été avec enthousiasme le petit groupe initial du collectif Changeons d’Avenir en m’investissant particulièrement dans la gestion des sources et ressources numériques, l’animation et la coordination du projet.
Ma participation au collectif est liée au sentiment que l’ensemble des décisions politiques du territoire n’est pas à la hauteur de l’urgence de la situation écologique. Je suis inquiète de constater que les suppositions scientifiques affirmées des années 1990 sont aujourd’hui palpables et que nous avons toujours du retard dans ce qu’il faudrait déjà avoir fait et dans ce qui doit être évité. La situation locale et mondiale sur le plan social, économique et environnemental est déprimante mais je pense toujours qu’il est encore temps de redessiner un monde vivable et viable. »

« Je ne sais pas exactement ce que sera Arles demain et la Camargue de mon enfance, mais je sais que je veux que ce grand territoire soit encore un lieu de vie agréable et non sacrifiée par le cynisme de l’argent et le confort de quelques-uns. Aussi, je veux continuer de contribuer à une nouvelle façon d’envisager la politique et je pense que le collectif de «Changeons d’avenir» peut la mettre en œuvre : Construire ensemble un avenir pour tous qui tienne compte des réalités physiques du monde, de ses limites et de ses richesses mais aussi des réels besoins et ressources de l’humanité. »

Véronique Coulomb

Véronique Coulomb-Girardon, 66 ans, est retraitée de l’Industrie Chimique où elle a exercé successivement les fonctions d’assistante sociale puis de responsable emploi et formation.

« Engagée depuis toujours dans le domaine associatif, mouvement des femmes, mouvement antiraciste, A cloche pied, et plus récemment CCFD Terre solidaire, Welcome et DEDUCIMA (Développement Durable et Citoyenneté à Mas Thibert), j’ai fait le choix il y a quelques années, de rejoindre un parti politique EELV. Il m’a semblé nécessaire de passer à une nouvelle étape pour avoir une action plus efficace et faire avancer les valeurs auxquelles je suis profondément attachée. » Attachée à ce territoire et convaincue que des changements sont possibles pour répondre à l’urgence climatique qui s’impose à nous, Véronique souhaite y apporter sa contribution.

Avec Changeons d’Avenir un nouveau modèle est possible qui permette de construire ensemble un avenir soutenable pour le plus grand nombre.

« Ce que j’aime à Arles c’est sa diversité, son territoire, sa vie associative et culturelle, son territoire, sa dimension, des rencontres sont possibles. »

Jocelyn Champagnon

Jocelyn Champagnon est chercheur en écologie. A 38 ans, Jocelyn travaille pour la conservation de la nature depuis plus de dix ans. Sur son temps libre, il s’investit dans le sport et les associations et en particulier l’association Nacicca, qui protège l’environnement contre les projets industriels et logistiques destructeurs en Camargue, dans la Crau et les Alpilles.

« Sensible aux principes d’égalité et de fraternité, je veux faire en sorte que tous aient une vie digne avec un accès à une bonne alimentation locale. Le collectif Changeons d’Avenir est la meilleure forme d’expression et d’action démocratique qui existe sur Arles. »

Sa vision d’Arles dans 10 ans ? Des habitants qui sont heureux et qui se sourient. Qui ont confiance dans l’autre. Une Camargue florissante d’oiseaux, de chauves-souris, d’insectes, d’amphibiens et de reptiles avec une agriculture variée et sans produits toxiques pour la santé.

Marie-Christine Pinard Casetti

Marie-Christine Pinard Casetti est retraitée et habite Mas Thibert depuis 14 ans. A 63, Marie-Christine a connu plusieurs activités professionnelles : secrétaire dans l’éducation nationale, secrétaire comptable dans le bâtiment, gérante de société dans le commerce, chargée de mission dans le milieu associatif. C’est d’ailleurs dans le milieu associatif que Marie-Christine souhaite montrer l’importance de l’exemple par l’action comme en témoigne son implication dans les associations Créa’Récup, DEDUCIMA (Développement durable et citoyenneté à Mas Thibert), A Cloche Pied (association pour l’inclusion des personnes en situation de handicap) et Pays d’Arles en transition.

“Il me semble nécessaire, aujourd’hui de m’impliquer encore plus dans la vie de notre commune. Et c’est par un nouveau mode de gouvernance, par la volonté d’un mieux vivre ensemble, par un réel partage des compétences et surtout par le respect de notre environnement au bénéfice de tous, que le collectif Changeons d’avenir, répond aux questions que je me pose depuis des années. Je ne cherche pas à être connue ou reconnue, je ne cherche pas un statut ou une position, je veux simplement que tout ce pourquoi je me suis investie devienne une réalité pour notre ville, nos villages et nos hameaux. Aujourd’hui, Les enjeux écologiques et sociaux sont étroitement liés et c’est en unissant nos forces, hommes, femmes, travailleurs, chômeurs, retraités, membres d’associations, habitants de tous les quartiers, villages et hameaux que nous pourrons réussir un réel changement.”

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