C’est dans une ambiance étrange, à la fois heureux d’être ensemble et fébriles face à la situation sanitaire qui s’aggrave d’heure en heure, que nous avons passer la soirée du 12 mars au Mas de Lucas pour clore notre campagne.
Théâtre, chants, et une discussion extrêmement enrichissante avec Corinne Morel-Darleux, Pablo Servigne et Jo Spiegel puis fin de soirée conviviale et musicale.
Nous mettrons bientôt en ligne la captation vidéo de cette soirée. Vous pouvez en attendant visionner la diffusion qui en a été faite sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/changeonsdavenir.fr/
Françoise a 64 ans et elle est retraitée depuis 2 ans de l’éducation nationale.
Faute de temps suffisant car engagée par ailleurs sur d’autres causes, je ne peux me prévaloir d’un parcours personnel autour de l’écologie si ce n’est la conscience, toujours présente, de la nécessité d’agir. Cette action fut, toute ma vie, basée sur des petits gestes de tous les jours, des petits riens, transmis à mes enfants aussi, et dont j’ai toujours pensé que si ces petits gestes, ces petits riens étaient démultipliés naturellement dans chaque ménage, et malgré ce que d’aucuns peuvent affirmer ici ou là, l’état de la planète serait différent.
Mes engagements associatifs antérieurs pendant plus de 20 ans, avec prises de responsabilités à différents postes des associations dans lesquelles je me suis impliquée, étaient tournés vers la culture en général et la jeunesse en particulier.
Aujourd’hui, Françoise rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR parce que, si l’engagement associatif permet de faire avancer les idées, elle souhaite à présent aller plus loin par la voie de la politique. Et elle a également un peu plus de temps…. Rejoindre le collectif signifie aussi partager des valeurs et des actions communes. Arles, où elle a choisi de vivre depuis 4 ans, mais qu’elle fréquentait déjà pour avoir habité une commune voisine, l’a attirée pour sa vibration et l’énergie qui s’en dégage, pour son authenticité, la richesse de son patrimoine matériel et immatériel. Elle a rapidement découvert les nombreux engagements écologiques, portés par de nombreuses associations qui défendent ce territoire sensible, dont pays d’Arles en Transition.
Arles dans 10 ans ?
“Un mot me vient à l’esprit : réconciliation. Réconciliation entre l’activité (et le développement) économique et la fragilité du territoire ; réconciliation entre les individus grâce à une population pluriculturelle (origines, âges) ; une ville modèle et moderne, réconciliant le bien-être des habitants et la gestion des ressources (déplacements doux sécurisés ; covoiturage urbain ; navettes gratuites plus nombreuses…) ; une réconciliation avec les valeurs “d’autrefois” : tolérance, partage, convivialité, désintérêt, sens du collectif. Réconciliation entre les différents acteurs du territoire qui auront enfin compris que l’avenir de la planète (ou tout au moins la résilience du pays d’Arles) ne pourra s’envisager que par une vision partagée.”
Laurent a 60 ans et il travaille dans le spectacle vivant.
Arlésien depuis près de 10 ans, originaire de Lille, Laurent est aujourd’hui directeur d’une école de cirque contemporain dans le Gard. Il a auparavant essentiellement exercé dans le milieu culturel et associatif, artiste, musicien compositeur, directeur technique en théâtre et cirque, entre autres.
Laurent fait partie d’une association arlésienne qui soutient un projet porté par des artistes locaux, sur un répertoire lyrique de grande qualité. De culture scientifique et ayant toujours mis l’écologie au cœur des priorités dans les choix de notre avenir, il a rejoint récemment la liste CHANGEONS d’AVENIR parce qu’il y a trouvé une authentique démarche de démocratie participative, une liste citoyenne qui donne non seulement la parole à tous, mais surtout prête une sincère écoute à tous.
“Pour Arles comme pour le monde, la préoccupation environnementale doit être portée collectivement pour aboutir à des actes. La présence de cette pensée au sein de la gouvernance de la cité me semble indispensable et salutaire. C’est ce qui motive mon soutien à CHANGEONS d’AVENIR.”
Julien a 37 ans. Il est naturaliste et ornithologue.
Julien a entamé son parcours professionnel il y une petite quinzaine d’années par des travaux portant sur l’écologie urbaine au sein du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Il a ensuite travaillé pendant cinq ans à l’Agence Régionale pour la Biodiversité d’Île-de-France en tant que chargé de mission naturaliste. Installé à Arles depuis 2015, il poursuit mon parcours de naturaliste, spécialisé dans l’ornithologie, en travaillant régulièrement avec les structures locales (Tour du Valat, Marais du Vigueirat, ONCFS…) en tant qu’indépendant ou sur des missions ponctuelles. En recherche constante de nouveaux partenariats, son profil oscille volontairement entre le travail de terrain (inventaires, suivis), la recherche scientifique (biologie de la conservation) et la sensibilisation (événements publics).
La raison de sa participation à CHANGEONS d’AVENIR? Une préoccupation quotidienne, partagée par tant d’autres aujourd’hui, sur des modèles sociaux et environnementaux existants dans lesquels il ne se retrouve pas et qu’il convient de remanier rapidement compte tenu du contexte que l’on connait aujourd’hui (urgence climatique notamment). De ce constat inquiétant, il retient avant tout l’enthousiasme qui émane de cette démarche qui consiste à inventer collectivement de nouveaux modèles. Voilà pourquoi il essaie, à son rythme, encouragé par ce mouvement porté par des gens compétents, sincères et désintéressés, de passer du statut de spectateur /commentateur à celui d’acteur. Par ailleurs, l’échelle municipale lui semble parfaitement adaptée à sa conception de l’engagement politique. Elle s’appuie moins sur de la politique dite “politicienne” qui repose plus souvent sur des stratégies de communication que sur des actions concrètes, et elle permet de donner de la visibilité à des collectifs citoyens comme “CHANGEONS d’AVENIR” qui cherchent avant tout à (re)mettre de l’intérêt commun dans les politiques qui régissent notre quotidien.
Arles dans 10 ans ?
” Entièrement recouverte par une eau à 55 degrés, chargée en algues toxiques du fait de l’eutrophisation, qui, par leurs émanations auront décimé l’ensemble de la vie terrestre ?? WOW ! j’en sais rien… J’aime cette ville notamment pour sa dimension abordable et son remarquable dynamisme. J’aimerais qu’elle garde ces atouts mais j’aimerais aussi qu’à l’avenir elle s’aborde beaucoup plus à pied ou à vélo partout et qu’elle devienne bien plus végétale. J’aimerais une meilleure mixité et connexion du territoire, un décloisonnement des différents quartiers issus d’une stratégie commune d’amélioration de la qualité de vie pour tous, impliquant obligatoirement une distribution bien plus équitable des financements publics par secteur géographiques. A l’échelle de la commune, j’aimerais qu’Arles innove et devienne un exemple en matière de consommation d’espaces, d’énergies, de denrées, que la préservation de son patrimoine naturel et culturel soit à la hauteur du rayonnement international qu’ils représentent respectivement et des responsabilités que cela implique.”
Elisabeth Bonfils habite Arles depuis 30 ans, elle a 59 ans
et est contrôleuse de gestion opérationnelle sur Fos. Concernée par la
protection de l’environnement depuis les années 75, elle a intégré en 98 une
association de quartier au Plan du Bourg, dont elle a été la Présidente pendant
une dizaine d’années. Elle a, de par cette fonction, siégé aux différentes
commissions participatives de la ville (urbanisme, déplacement urbain,
traitement des déchets et mise en place du recyclage…).
Elle est actuellement au conseil d’Administration du Centre
Permanent d’Initiatives Environnementales du Pays d’Arles et de celui de
l’association Pays d’Arles en transition. Elle est aussi membre de
l’association Arelate depuis plusieurs années pour le côté « histoire antique »
qui l’intéresse.
Cette écologiste, qui se réfère parfois à J.-Y. Cousteau ou
Nicolas Hulot, a alerté sur la problématique de l’incinération, suite au
scandale de la pollution à la dioxine de l’incinérateur d’Alberville à la fin
des années 90. Lors de la journée des associations, sur le stand de
l’association de quartier, elle dénonçait les problèmes de santé publique dans
le but de faire fermer l’incinérateur d’Arles (le four de l’incinérateur a été
arrêté en 2004). Elle a aussi participé
aux manifestations à Port St Louis (où elle a passé une partie de son enfance),
Fos et Marseille contre la construction des incinérateurs de la Zone
industrielle de Fos, et organisé une réunion publique d’information avec les
associations concernées à la salle des fêtes d’Arles.
« Je suis opposée au principe de l’incinération qui
est une aberration : les ressources sont définitivement détruites, les
résidus de l’incinération deviennent des matières hautement toxiques, à enfouir
dans des centres spécialisés. Malgré l’amélioration des filtres actuels, il y a
encore une pollution non négligeable pour la santé des riverains, la
récupération de l’énergie des nouveaux incinérateurs n’est pas un argument
valable car l’incinération génère un taux important de gaz à effet de serre.
L’incinération est pour moi un frein au recyclage qui est essentiel, et de plus
générateur d’emploi ».
Danièle habite Mas Thibert depuis 3 ans et son activité professionnelle lui permet d’apporter non seulement un environnement propre mais aussi un lien social et une présence auprès de personnes âgées ou handicapées.
Elle fait partie de l’association DEDUCIMA (Développement Durable et Citoyenneté à Mas Thibert) et c’est naturellement qu’elle s’est dirigée vers le collectif citoyen et écologiste CHANGEONS d’AVENIR. Ce projet correspond à sa vision d’une nouvelle politique plus respectueuse de l’environnement, des enjeux climatiques et du bien vivre à Arles. Cette liste met chacun sur un pied d’égalité, quelle que soit son origine sociale ou professionnelle.
Arles dans 10 ans?
“Comment je vois Arles dans le futur? Une mobilité simplifiée, moins de véhicules, accès gratuits aux transports en commun, plus de pistes cyclables et de zones piétonnes. Plus de végétalisation et de parcs. Une sécurité améliorée grâce à la présence d’une police municipale bien formée, de gardes champêtres pour les villages et de médiateurs sociaux pour les zones les plus sensibles. Un meilleur accès à la santé par la création de maisons médicales dans les villages.”
Ophélie a 47ans et elle est directrice de recherche au CNRS.
Elles est chercheuse en écologie et s’intéresse aux conséquences des changements globaux (pollution, fragmentation des paysages, réchauffement climatique) sur l’évolution des espèces; elle travaille à Montpellier et a été longtemps adhérente de l’association des usagers de la gare d’Arles; elle participe à l’expérience de compost collectif animé par Petit à Petit à la Roquette.
Ophélie a rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR pour que la ville s’engage plus fermement dans la transition écologique, avec une attention plus forte donnée aux transports non ou peu polluants au sein de la ville et dans ses connexions avec les autres territoires, à la gestion des déchets et plus généralement aux impacts environnementaux de nos activités, dans un esprit d’écoute, de partage et de solidarité. Elle est touchée par l’initiative de citoyens cherchant à penser l’avenir de leur ville et à en débattre et elle souhaite s’associer à cette initiative.
Arles dans 10 ans?
” Toujours les choses que j’aime à Arles: le marché, les repas de quartier dans les rues, la beauté de la ville et de la lumière, le théâtre, la médiathèque, les drôles de noël, la diversité des gens, les occasions de partage, bocal, la taille humaine, la culture et son accès facile pour les arlésiens, le musée bleu, mais plus d’espaces verts et végétalisés, moins de voitures, plus de trains et de transports collectif pour relier notre ville à d’autres territoires, moins de déchets, plus de commerces de proximité, plus de facilité de circulation piétonne et en vélo, que notre patrimoine culturel et naturel soit la richesse de tous, plus de solidarité, plus de mélange, plus de justice et d’équité, moins de violence, plus de dialogue, une économie plus locale et diversifiée. “
Sophie a 50 ans et elle est enseignante d’économie-gestion en BTS.
Elle a créé en 2005 l’association Arl’ethique qui avait pour objet la promotion du commerce équitable à Arles. Pendant 10 ans l’association, grâce à un groupe très investi de bénévoles, a milité à travers un point de vente, un stand sur le marché du samedi et des interventions dans les écoles.
Sophie a rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR parce qu’elle croit à la dynamique et à l’intelligence collective ; aux petits ruisseaux qui forment les grandes rivières. Et comme le dit si bien Rob Hopkins, qui est à l’origine du mouvement “villes en transition” : l’imagination au pouvoir !
Arles dans 10 ans ?
” Nous sommes en 2030, quelques exemples de réalisations : les transports en commun sont gratuits et très étendus, les 2 déchetteries sont très fonctionnelles, des panneaux solaires équipent de très nombreux bâtiments afin de fournir une énergie propre aux arlésiens, une ceinture alimentaire biologique s’est progressivement développée autour d’Arles, les enfants jouent dans les rues arborées et sans voiture…”
Dominique a 62 ans et elle est traductrice littéraire.
Membre dès l’origine de Pays d’Arles en Transition, Dominique participe au renouveau de l’association en 2016 et se joint au groupe de citoyens qui en 2018 fonde la SAS à statuts coopératifs Centrales Villageoises du Pays d’Arles, dont le but est de produire localement de l’énergie renouvelable (photovoltaïque) et de favoriser les économies d’énergie : « L’énergie la plus propre est celle qu’on ne consomme pas. »
Originaire de Rhône-Alpes, Dominique s’est installée à Arles voici une quinzaine d’années et travaille en lien étroit avec cette institution culturelle unique en France hébergée à l’espace Van Gogh : le Collège International des Traducteurs Littéraires, qui bénéficie d’un fort soutien de la Ville d’Arles depuis trente ans, toutes municipalités confondues.
Dominique a rejoint le collectif CHANGEONS d’AVENIR parce que c’est un collectif justement, c’est-à-dire un groupe où les individus sont particulièrement attentifs au bien commun. La parité, l’écoute et la volonté d’aboutir ensemble sont ses valeurs fondatrices, et bénéfiques. Cet effort d’intelligence commune trouve son moteur dans la conscience très claire qu’il y a urgence aujourd’hui à changer les comportements au quotidien, dans l’espace public autant que privé, pour préserver la Vie.
Arles dans 10 ans?
Une ville où sont privilégiés les moyens de locomotion doux et non polluants ; une meilleure exploitation de la ressource énergétique solaire; des rues, des places, des bâtiments plus végétalisés; une fluidité sociale délibérément construite et protégée; des terres agricoles préservées et un maraîchage local aux dimensions des besoins de la population.